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SAISON 2019 - 2020

Après avoir brassé la bière, il reste le moût de malt et des autres céréales qui sont rentrés dans sa confection, la drêche. Ces résidus fibreux sont une matière première extraordinaire pour mouler des meubles légers, résistants, flexibles, malléables et imperméables. On peut faire des chaises, des tabourets, des tables, des bancs, des lampes, des panneaux acoustiques et tout un tas d’accessoires brassicoles.

À partir de la bière, on peut maintenant faire des meubles ?

Imaginez-vous boire une bière et en même temps vous asseoir dessus, sur ce que l’on appelle du mobilier brassé. On peut faire des chaises, des tabourets, des tables, des bancs, des lampes, des panneaux acoustiques et tout un tas d’accessoires brassicoles comme des dessous de verres ou des caisses de transport.

Pas avec la bière en elle-même, mais avec les résidus liés à sa fabrication ?

Ce qu’il reste en bout de chaîne de production, après avoir brassé la bière, c’est la drêche. C’est à dire le moût de malt et des autres céréales qui sont rentrés dans sa confection. Une infime partie de cette drêche est utilisée en compost ou pour les animaux d’élevage mais globalement c’est du déchet qui fermente en déchetterie. Le ratio c’est en moyenne 300 kilos de drêche pour 1.000 litres de bière brassés. Deux milliards de litres de bière ont été consommés en France en 2017 par exemple, ça laisse imaginer des monticules de drêche qui sont même économiquement et logistiquement compliqués à gérer.

Cette drêche peut aujourd’hui trouver une nouvelle vie.

Ces résidus fibreux sont une matière première extraordinaire pour mouler des meubles légers, résistants, flexibles, malléables et imperméables. Voici encore un exemple rafraîchissant avec la bière, un exemple parmi tant d’autres tout aussi surprenants et cela doit nous faire penser la conception et la fabrication de tout ce qui nous entoure autrement, particulièrement dans les process industriels qui rejettent des quantité massive de chutes ou de résidus en tout genre. Le mot déchet en 2020 est presque un gros mot, assez vulgaire, dans un monde où le gaspillage n’a plus sa place.