Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
"Inégalités scolaires : l'échec français", c’est la Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
Une étude internationale montre que le système scolaire français, très performant pour les élèves favorisés, reste incapable de faire progresser les plus modestes.
Notre pays "a réussi à massifier son éducation, en emmenant toujours plus de jeunes à des études supérieures, elle garde une élite performante, mais elle a laissé les moins favorisés sur le bord du chemin", constate Eric Charbonnier, expert en éducation à l'OCDE.
Quelles solutions alors ?
Surtout pas plus de moyens pour l'école, répond un autre spécialiste, Arnaud Rigiert.
Ce qu'il faut, ce sont de nouvelles méthodes pédagogiques, et surtout davantage de mixité sociale dans les classes.
Un mauvais point pour notre école, un bon en revanche pour les centres de recherche et développement à la française.
C'est le constat du Figaro alors que Manuel Valls inaugure aujourd'hui le nouveau centre de recherche Michelin Clermont-Ferrand.
Gaëtan de Capèle en profite pour saluer le succès de l'entreprise Michelin, "127 ans et pas une ride", qui a su en permanence s'adapter aux évolutions du secteur.
L'éditorialiste, évoquant les "licenciements boursiers" dont l'entreprise a été jadis accusée, commente : "plus l'État se tient loin des entreprises, mieux elles se portent".
Une autre entreprise, Dassault Aviation, ne sera peut-être pas d'accord avec cette affirmation.
Les Échos confirment ce matin que l'Inde s'apprête à commander 36 Rafales, le contrat le plus important remporté à l'exportation, et qui va permettre à Dassault de conforter sa production sans le soutien des commandes publiques...
Dans le cas de Dassault, on voit bien que le soutien de l'État a joué un rôle essentiel dans le compliqué dossier Rafale.
L'État doit-il forcément se tenir éloigné des entreprises ? Attention aux systématismes !
Question enfin : "Et si c'était lui ?"
Et si c'était Bruno Le Maire qui emportait la primaire à droite ? C'est la question que se pose ce matin le journal L'Opinion.
Le Maire, aujourd'hui, dans les sondages, c'est le 3ème homme, derrière Juppé et Sarkozy.
Et s'il devenait le premier ? Le journal expose son plan de bataille, très précis, pour passer la barre des 20% fin septembre.
Mais est-ce vraiment la première place qu'il vise ?
Un de ses proches confie : "Avant il me disait, je vais gagner ! Maintenant c'est "Je veux faire le score le plus élevé pour peser le plus possible au second tour".
Président de la République, c'est bien mais Premier ministre, ce n'est pas mal non plus.