Libération revient ce jeudi sur la stratégie envisagée par Bercy pour mieux taxer les géants du net.
"Encore" ! C'est le mot qui revient le plus souvent dans les journaux, ce matin. Encore des militaires pris pour cibles, titre Le Dauphine libéré, après l'attaque de Levallois-Perret. "Encore des militaires visés", écrit Le Courrier Picard. Titres similaires en première page d'Aujourd'hui en France, qui publie la photo du suspect arrêté sur l'A16. Et du Figaro, qui n'oublie pas que des policiers ont également été attaqués ces derniers mois. "Une fois encore, les symboles de la République ont été visés au cœur", écrit le quotidien, qui s'intéresse aussi à l'avenir de l'opération Sentinelle. Ses soldats sont comme des paratonnerres qui attirent la foudre, expliquent certains experts. Six attaques en deux ans et demi. Le dispositif est-il encore pertinent ? Question posée aussi par L'Alsace. "Sentinelle en débat" titre le journal.
Les impôts des géants du net
Comment faire pour que les géants de l'internet paient plus d'impôts en France, en rapport avec leur activité réelle ? La réponse est européenne, affirme le gouvernement. Elle est aussi française, remarque Libération, qui révèle que l'administration fiscale est armée pour agir ! Elle dispose même d'un mode d'emploi précis. Il propose de taxer toute entreprise qui collecte des données numériques sur un territoire. "Ce qui permettrait donc d'imposer en France les Google et autres Airbnb qui transfèrent la plus grande partie de leur chiffre d'affaires vers l'Irlande ou les Pays-Bas", écrit Libé. Non, il n'y a rien de tel - explique le cabinet du ministre de l'Economie et des Finances. "A la rigueur une initiative individuelle". Le texte émanerait d'un haut fonctionnaire du ministère de l'Economie, ajoute Libération.
Mélenchon, icône politique ?
Ses amis l'assurent. Il lui arrive de donner des conférences impromptues aux députés LREM, impressionnés par sa personnalité. Et même de poser avec eux, pour des selfies - tour cela dans les couloirs de l'Assemblée. Jean-Luc Mélenchon, icône de la politique. Rencontre avec le leader de la France Insoumise, à lire dans L'Obs. "On raconte mal JLM" écrit Claude Askolovitch. L'occasion, donc, de mieux le saisir, à travers certaines paroles et certaines anecdotes. L'article en est truffé. On apprend notamment qui aurait été son Premier ministre, s'il avait gagné la présidentielle. Ou plutôt sa Première ministre. Charlotte Girard - une universitaire, coordinatrice du programme de la France Insoumise, qui veut allumer des foyers de résistances dans la société. Jean-Luc Mélenchon raconte aussi sa récente rencontre avec Lionel Jospin, le seul socialiste ou presque qu'il apprécie encore. "Il ne ma pas engueulé" dit-il.
L'épineuse question des déserts médicaux
C'est une histoire qui illustre bien la difficile lutte contre les déserts médicaux. Celle de Patrick Laine, généraliste de 67 ans - elle est racontée par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Ce médecin de campagne n'arrive pas à trouver de successeur, à Saulnot, 800 habitants, en Haute-Saône. Et ce alors qu'il propose de dérouler le tapis rouge : il donne son cabinet, gratuitement - mobilier, matériel médical et informatique. Sa patientèle aussi. Et en prime, il met à disposition un appartement. "Mon remplaçant n'a besoin que de sa valise" dit-il. Une offre que personne n'a saisi pour le moment.
Cet échec est aussi celui des mesures nationales et locales. Des dispositifs incitatifs, nombreux et mal organisés. "La pagaille" titre L'Opinion, qui détaille un rapport de deux sénateurs publié au début du mois. Un texte qui insiste sur le manque de coordination dans cette lutte. Un nouveau plan doit être présenté fin septembre.
Une success-story française
Autre histoire à lire dans la presse, celle de deux frères, deux Lorrains devenus les rois de la fête à Ibiza : Yann et Romain Pissenem. Ils dirigent des hôtels, des restaurants sur l'île. Ils organisent de gigantesques spectacles, 120 chaque été. Et font venir les djs les plus populaires - David Guetta en tête. Ils font danser des dizaines de milliers de touristes ! Leur succès, construit comme souvent dans la douleur, ils le doivent à leur hygiène de vie : pas d'alcool, pas de cigarettes, pas de drogue. Et, surtout, à deux idées, raconte GQ. Faire la fête en plein air, et faire la fête dès 17h ! Depuis, l'argent coule à flots. Il faut dire qu'avec des bouteilles de champagne à 150.000 euros, ça aide. Aujourd'hui, ils s'associent avec Rafael Nadal pour ouvrir des restaurants à Madrid, Miami et bientôt à Paris. Et ils voient loin - leur rêve est d'organiser la cérémonie des Jeux Olympiques, à Paris, en 2024. Rien que ça !