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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, des tempêtes solaires qui pourraient provoquer des risques qui pourraient mettre KO notre civilisation

Avis de tempête...

Et celle-là Anissa Haddadi ne nous en parle pas. Pourtant, ses conséquences si elle devait frapper la terre seraient un peu plus ennuyeuses qu’un coup de vent sur la pointe du raz.

Il s’agit des tempêtes solaires et c’est Paul Molga des Echos qui signe ce papier passionnant et, il faut bien le reconnaitre, assez inquiétant.

Le risque est bien là. Le soleil, c’est cyclique, va rentrer dans une période de forte activité tempétueuse. Les éruptions vont se multiplier et si par malheur elles s’orientaient vers la terre elles pourraient provoquer une sorte de Blackout mondial : panne totale des radiocommunications, perte de contrôle de tous les satellites, effondrement des réseaux électriques... Tous les pans de notre société seraient touchés. Les spécialistes de la NASA affirment « qu’un orage extrême pourrait mettre KO notre civilisation ».

Preuve d’ailleurs que la menace est prise au sérieux, les Américains ont mis en place un système de prévision à base d’intelligence artificielle, histoire d’avoir le temps de débrancher ce qui pourrait l’être. Dans le même but, les Européens s’apprêtent à mettre sur orbite un laboratoire spatial solaire. Lancement prévu en 2031, d’ici-là, -conclu le journaliste des Echos-, on peut toujours croiser les doigts.

« Même entouré, on est seul »

Autre grosse frayeur, plus individuelle celle-là.

Celle d’Eliette Abécassis. Cette écrivaine, cinéaste, philosophe signe toutes les semaines une tribune dans la Croix. Il se trouve que le week-end dernier, elle se trouvait à Tel Aviv. « Nous étions en train de diner au restaurant avec des amis -raconte-t-elle-, soudain, quelque chose s’est produit, les gens se sont mis à regarder leur portable. Des textos d’amis nous disaient de rentrer nous mettre à l’abri ».

« On s’est levé, vite, on a payé, on est rentré à pas rapides, on s’est calfeutré dans la pièce sécurisée qui existe désormais dans tous les appartements en Israël. Des messages annonçaient que les drones étaient partis d’Iran. Ils arrivaient sur le pays ».

« Que faire ? Prier sans penser au pire. Parler de quoi à qui ? À ceux qui en rient, à ceux qui en pleurent, à ceux qui sont fatalistes, à ceux qui paniquent ».

Dans ces moments -écrit-elle-, Même entouré, on est seul ». Très beau texte à lire dans la Croix et qui rappelle ces questions que pose St-Mathieu.

L’histoire, on le sait, se termine bien grâce au Dôme de fer...

Et la presse s’intéresse d’ailleurs de prêt à ce bouclier qui s’il n’a pas de prix à un cout.

Le prix de la vie, 7 fois plus cher que le prix de la mort.

Dans le Figaro, Maxime Dubernet de Bosq estime que l’interception des missiles et drones iraniens a couté entre un milliard et un milliard et demi de dollars. C’est 5 ou six fois plus que ce qu’ont dépensé les Iraniens pour leurs engins d’attaque.

« Les drones Shaed ne coutent que 20 000 dollars pièces, quand leur interception, elles en coutent 150 000 ».

« Avec ses drones « Low cost », l’Iran peut user l’Arsenal Israélien explique le journal ». Le prix de la vie est donc en l’occurrence sept fois plus cher que le prix de la mort.

Coopération militaire entre Israéliens et pays Sunnites

Cette opération est peut-être aussi en train de redessiner la carte diplomatique mondiale. Le Wall Street Journal, dont on peut lire certains articles dans l’Opinion chaque matin, met en avant un aspect que l’on a peu lu dans la presse française : Le soutien de certains pays arabes à Israël dans cette opération défensive.

On a un peu parlé de la Jordanie, mais l’Arabie Saoudite et d’autres gouvernements arabes ont aussi joué un rôle déterminant, et ce, dans le plus grand secret. En fait, explique le grand quotidien américain, Grace aux accords d’Abraham, la coopération militaire entre Israéliens et pays Sunnites est une réalité, même si elle doit rester évidemment confidentielle...

Que faire avec 36 millions d’euros ?

On sait que la France, vieux pays catholique ET communiste, adore détester l’argent. Et c’est le salaire de Carlos Tavares qui en ce moment fait débat. 36 millions d’euros l’année dernière contre 19 millions l’année précédente. Les actionnaires de Stellantis vont avoir à se prononcer sur le sujet en Assemblée générale aujourd’hui et ce n’est pas gagné.

Dans le Parisien, d’abord, le Secrétaire général de la CGT de l’usine de Sochaux estime que c’est scandaleux !

À la une des Échos ensuite, la parole est à la défense :

Sous le titre « l’incroyable décennie Tavares ».

Julien Dupont-Calbo et Guillaume Guichard, nous raconte les 10 ans durant lesquels ce grand patron sera parvenu à ressusciter le cadavre PSA et le transformer en un Stellantis aux 14 marques toutes plus rentables les unes que les autres...

Reste deux questions.