Le Brief - Les trois infos qu'il ne fallait pas manquer à 18 heures : Bernard Tapie relaxé, le SOS d'une femme battue, le message d'un village aux touristes.
Bernard Tapie relaxé mais pas encore dédouané
Vous avez sûrement vu passer cette info ce matin. Jugé pour escroquerie, Bernard Tapie a été relaxé dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit lyonnais, il avait perçu 403 millions d'euros en 2008. Pour autant ce n'est pas la fin du contentieux entre lui et l'ancienne banque. Le Consortium de réalisation, qui gérait en quelque sorte le passif du Crédit lyonnais, eh bien ce CDR veut recouvrer les sommes touchées par Tapie. Et il n'est pas exclu qu'il doive rembourser une partie de cet argent. Le verdict du tribunal correctionnel de Paris, c'est donc une victoire importante pour lui qui est atteint d'un double cancer, mais la bataille n'est pas encore gagnée, 25 ans après le début de l'histoire.
Le SOS d'une femme battue
J'ai maintenant envie de vous parler d'un SOS. Celui d'une femme battue par son compagnon, un sujet dont on parle malheureusement trop en ce moment. Ça se passe dans la nuit de dimanche à lundi à Paris. La victime a 31 ans et elle jette des petits papiers depuis la fenêtre du 1er étage de la mairie du XVIIème arrondissement, où elle réside. Sur ces papiers, on peut lire "Appelle la police. Mon mari me tape. Il est gardien de la mairie de Paris". En bas, les passants appellent immédiatement la police, l'auteur des coups est interpellé après avoir menacé de mort sa compagne avec un marteau. Je vous rappelle simplement qu'à l'heure où je vous parle, depuis le début de l'année 75 femmes sont déjà mortes sous les coups de leur compagnon ou de leur ex.
Le message d'un village du Gard aux touristes
Allez, on termine sur une note plus légère avec le message plein d'ironie de la commune de Saint-André de Valborgne, c'est dans le Gard. Le panneau commence comme ça. "Attention village français", le ton est donné. "Ici nous avons des clochers qui sonnent régulièrement, des coqs qui chantent très tôt, des agriculteurs qui travaillent pour vous donner à manger". Et à la fin, un conseil un brin provocateur. "Si vous ne supportez pas ça, vous n'êtes pas au bon endroit". Je ne sais pas si vous êtes déjà en vacances ou si vous comptez partir à la campagne cet été, mais au moins, vous êtes prévenus.