Indian Railways a ouvert plus de 100.000 postes et déjà plus de 20 millions de personnes ont déposé leur candidature.
Hier on vous parlait de cette dernière ligne de chemin de fer du Mali, ce soir contre-pied. On part en Inde, où l’équivalent de la SNCF embauche à tour de bras. Plus de 100.000 postes ouverts. Là-bas on fait la queue au guichet…
Les Indiens ont jusqu’à samedi pour postuler en ligne et effectivement, énorme succès de ce plan de recrutement d'"Indian Railways". Attention aux chiffres, déjà plus de 20 millions de personnes ont déposé leur candidature ! Donc ça fait un ratio de 200 candidatures pour chaque poste. Il s’agit d’assistants-pilotes de locomotives, de techniciens, d’agents de la police du rail et de toutes sortes de métiers très peu qualifiés pour surveiller les voies ou les cabines ou porter les bagages des passagers.
20 millions de candidats pour 100 000 postes ! C’est la crise de l’emploi ?
Exactement. Le chômage est à 7%, ce qui peut paraître assez peu, mais à l’échelle du pays ça fait beaucoup de monde. Et puis le marché du travail se contracte, notamment dans le secteur privé. La crise de l’emploi est réelle et profonde, au point que certains postulants aux postes d'"Indian Railways" sont surqualifiés. Des doctorants envisagent de devenir techniciens dans les chemins de fer. Le secteur public attire dans des proportions démentielles. Il y a trois ans par exemple, l’Etat de l’Uttar Pradesh, dans le nord du pays, avait besoin de 368 assistants administratifs pour porter des documents ou même apporter le thé : 2,3 millions de personnes avaient postulé !
On peut penser que c’est une stratégie politique, ce plan de recrutement géant ?
Certains le disent, en Inde. Les élections générales ont lieu dans un an et le bilan n’est pas fameux, côté emploi, pour le Premier ministre Narendra Modi. Il s’était fait élire sur la promesse de créer 10 millions de jobs. Le compte n’y est pas du tout. Alors proposer comme ça, en fin de mandat, 100.000 places, c’est plutôt habile et ça ne mange pas de pain. "Indian Railways" est l’un des plus gros employeurs du monde : 1,3 million de personnes y travaillent.
Et puis drame national en Grande-Bretagne, non contents de subir le Brexit (qu’ils ont voté), les Anglais viennent d’apprendre que leurs futurs passeports seraient désormais fabriqués en France ! Anaïs Cordoba, vous êtes à Londres pour Europe 1. L’affaire mobilise jusqu’au parlement ! Hier des députés se sont même mobilisés ?
Absolument, à l’appel d’un syndicat qui a installé un photomaton devant le Parlement, une quinzaine de députés se sont fait tirer le portrait, pour le symbole. Et pour protester, donc, contre l’attribution de ce contrat de plus de 500 millions d’euros à l’entreprise franco-néerlandaise Gemalto, spécialisée dans la sécurité numérique. Ces députés vont envoyer leur photo à Theresa May en demandant que le gouvernement reconsidère sa position !
Mais elle peut changer de cheval ?
C’est très peu probable, même si apparemment l’attribution du contrat n’est pas tout à fait finalisée. En fait c’est le ministère de l’Intérieur britannique qui gère cet appel d’offres. Selon la loi européenne, il ne peut pas favoriser a priori une entreprise nationale sauf s’il invoque la sécurité nationale. Il peut alors choisir une entreprise sur son territoire à condition que l’Etat y soit actionnaire. C’est ce que fait la France, mais ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne, où l’entreprise De La Rue, anglaise contrairement à la sonorité de son nom, est privée ! Elle fabriquait ces passeports depuis 2009 alors le patron est furieux, mais le Home Office explique que le concurrent français a offert le meilleur service pour le meilleur prix. Un gain de 137 millions d’euros pour le contribuable anglais.
Ça n’a pas convaincu visiblement…
Ah non, à commencer par les Brexiters, qui crient à la trahison ! Ce passeport qui va retrouver sa couleur bleu d’antan, est pour eux le symbole de la reconquête de la souveraineté nationale. Plus globalement, un sondage montre que 49% des Britanniques trouveraient normal que leurs passeports soient fabriqués chez eux, même si c’est moins cher ailleurs ! C’est finalement un mauvais coup de pub pour Theresa May. D’autant que l’action de la société De La Rue a chuté de 5% et que potentiellement, 200 emplois y sont menacés.
Dimanche, un jeune homme de 27 ans seulement va prendre la tête de la république de Saint-Marin !
Oui, Saint-Marin c’est le troisième plus petit Etat d’Europe, après le Vatican et Monaco. 30.000 habitants sur 61 kilomètres carrés. Et oui, le 1er avril, Matteo Ciacci, 27 ans, va en devenir le chef d’Etat, "Capitaine régent" plus précisément, c’est comme ça qu’on dit dans cette petite enclave, dans le centre-nord de l’Italie. Il sera aux manettes pour six mois, "en vertu d’une formule institutionnelle héritée de la Rome des consuls", explique le Corriere della Sera qui note au passage que Matteo Ciacci sera le premier chef d’Etat né après le Mur de Berlin.
Une adolescente canadienne gagne le gros lot le jour de ses 18 ans…
Pour fêter sa majorité, la jeune femme achète une bouteille de champagne et un billet à la loterie. Bingo ! La voilà détentrice d'un million de dollars Canadien (soit plus de 600.000 euros). On lui a proposé de recevoir la somme d’un coup ou de percevoir 1.000 dollars par semaine. Elle a opté pour les 1.000 dollars par semaine, qu’elle touchera donc, à vie ! Avec ça elle veut voyager, étudier la photo et son rêve, c’est de travailler pour le National Geographic !