Fleuriste, une profession en pleine réinvention, Le piège de la Belle au bois dormant de Mary Higgins Clark & Alafair Burke et Noël

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Certains d'entre vous recevront d’ici trois semaines de jolis bouquets de fleurs de la part du Père Noël.
Il faut dire qu'il y a le choix car de plus en plus d'entrepreneurs se lancent dans les fleurs.
 
D'après la fédération française des artisans fleuristes, plus de la moitié des ouvertures de magasins de fleurs en 2016 sont des magasins, chics et personnalisés.
L'autre moitié, ce sont des magasins multi concepts où l'on trouve de la décoration d'intérieur comme des bougies, des petits meubles et bien sûr des bouquets de fleurs.
Le métier est donc en pleine mutation. Cela signifie notamment que les fleuristes classiques qui vendent seulement des bouquets de fleurs tout prêts et posés dans un seau sont appelés à disparaitre.
Ça ne marche plus. D’ailleurs, les prix sont bas parce que ce sont souvent des fleurs qui viennent de Hollande, elles ne sont pas toujours de bonne qualité et durent donc peu de temps.
 
Aujourd'hui les nouveaux fleuristes reviennent aux traditions, aux vraies fleurs ?
 
Oui le panier moyen n'a pas varié, il est de 25 euros.
Mais quand le consommateur met ce prix-là, il est exigent.
Là, les nouveaux fleuristes mettent en avant leur savoir-faire et leur travail à la main.
Le nouveau fleuriste pose sa signature sur le bouquet un peu comme un artiste. Il respecte les saisons et les productions locales. Nous sommes dans les mêmes mécanismes que le retour aux produits du terroir dans la nourriture.
Même sur internet, il y a une forte concurrence et une réelle montée de gamme.
Il suffit d'aller faire un tour sur les réseaux sociaux et notamment sur Instagram pour s'apercevoir que les comptes de certains fleuristes rivalisent en nombres d'abonnés avec les super stars américaines.
C'est le cas de Bergamote, de Monsieur Marguerite, de Flowerness.fr ou encore de blooms.fr. Les fleurs proviennent directement des producteurs et elles sont emballées dans une toile de jute.
Pour les fans d'orchidée vous avez monorchidee.com où vous pouvez choisir une variété d’orchidée ainsi que la couleur du pot.
 
À quoi ressemblent désormais les intérieurs de ces nouveaux artisans fleuristes ?

Ce sont ce que les cabinets de tendance appellent des échoppes à fleurs.
On y va pour acheter des fleurs mais pas seulement.
Vous pouvez chiner un vase qui ira avec votre bouquet, des ateliers pour apprendre à composer un bouquet, ou même apprendre le rempotage ou apporter sa plante malade pour demander conseil.
Les fleurs sont les seules figures qui nous permettent d’avoir accès à de la beauté éphémère. Dans un monde où tout est en train de se dématérialisé, elles permettent de garder les pieds sur terre.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Le piège de la Belle au bois dormant de Mary Higgins Clark & Alafair Burke aux éditions Albin Michel

Mary Higgins Clark, une vieille amie.

Avec beaucoup de respect, bien entendu. Mais c’est un peu comme les charentaises, c’est confortable, on connait et surtout, on est bien. Pour ce livre, elle a collaboré avec une jeune auteure, Alafair Burke. C’est la troisième fois qu’elles écrivent ensemble.

Et ce roman s’appelle : Le piège de la Belle au bois dormant.

Exactement. Chez Albin Michel. Les premières pages sont très brutales. C’est un verdict. La jeune Casey Carter est sur le banc des accusés. Elle attend la sentence. La présidente du jury se lève. Pour meurtre avec préméditation de Hunter Raleigh, le très riche fiancé de Casey, le jury la déclare "non coupable".

Elle est innocenté dès le début ?

En tout cas, elle respire. Mais quelques secondes plus tard, la présidente du jury reprend la parole pour déclarer Casey coupable d’homicide involontaire. 15 ans. Boum ! Sa vie est foutue, en somme. D’autant que l’affaire est très médiatisée. Et Casey a hérité du surnom : Casey la dingue. Ou la Belle au bois dormant, puisqu’elle jure qu’elle dormait quand son fiancé a été assassiné dans leur maison de campagne. Dès le deuxième chapitre, elle sort de prison. Après 15 ans donc. Elle rentre chez elle, avec sa mère et sa cousine Angela, les deux personnes qui l’ont toujours soutenue. Et la première chose à laquelle elle pense, c’est trouvé le véritable meurtrier de Hunter. Pour ça, elle a une idée : contacter la productrice de Suspicion, une émission de télé-réalité spécialisée dans les Cold Cases.

Pourquoi pas un avocat ou un détective classique ?

Parce que personne ne veut travailler à son affaire, son image est trop négative. D’ailleurs, les paparazzis se régalent à sa sortie. Elle a eu le malheur d’aller faire un peu de shopping. Résultat, les médias tournent en boucle sur le thème Casey la dingue n’a vraiment aucun regret. Elle veut être blanchie par la télé parce que c’est la télé qui l’a salie. L’enquête peut commencer.

Une enquête moderne donc pour Mary Higgins Clark, Le piège de la belle au bois dormant.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, Noël.

Avec sur les tables, du saumon de France. Cette fois, ça y est, il fait son retour assure La Presse de la Manche. Produit près de Cherbourg, l'abattage a repris il y a une semaine et 30 tonnes seront livrées pour les fêtes.
Question en revanche, en ce qui concerne la truffe. Le marché aux truffes de Jarnac, en Charente, ouvre ce matin à 9h30. Dans un contexte tendu assure Sud Ouest puisque la Tuber Melanosporum a beaucoup souffert de la sécheresse. Le diamant noir pourrait se faire rare. Déjà la semaine dernière, en Dordogne, sur le marché de Saint-Alvère, il n'y avait que 13 kilos en vente, contre 20 l'an dernier. Conséquence, les prix ont bondi de 20%.
Noël qui se prépare un peu partout et notamment à l'Élysée. Le grand sapin destiné au palais présidentiel est en route. Coupé dans le Morvan, rappelle l'Yonne Républicaine, il a pris place hier sur une péniche. Un transport économique et écologique pour l'arbre qui mesure près de 11 mètres de haut. L’arrivée est prévue samedi.

La personnalité du jour est parait-il un brin autoritaire.

Dans son entourage, on dit d'elle que c'est un chef, qu'elle a donc un port de tête particulier mais qu'elle est aussi bienveillante. Et elle a plutôt intérêt parce qu'elle va croiser pas mal de monde dans les prochains mois. Tous les candidats à la campagne présidentielle devrait venir à sa rencontre. Une fois n'est pas coutume, notre personnalité du jour est un animal. Il s’agit de la vache égérie du salon de l'Agriculture qui s'appelle Fine. C'est une bretonne pie noir, l'une des plus vieilles races de France rappelle Ouest France ce matin. D'ailleurs, assure son propriétaire Cédric Briand, cette bête, c'est à elle seule un guide de l'agroécologie. Elle donne une excellente viande et un lait idéal pour fabriquer du fromage. Peu exigeante, elle se contente d'herbe et fait des veaux très facilement. "On dit même qu'elles pondent" s'amuse Cédric Briand. En attendant, il va surtout falloir que Fine, du haut de son mètre 17 au garrot, l'une des plus petites vaches de France, va devoir s'habituer aux appareils photos. Déjà 4.000 clichés pris et une demi-douzaine de vidéos tournées, mais ce n'est que le début. Le grand rendez-vous, c'est à partir du 25 février porte de Versailles à Paris.