Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Isabelle Quenin pour la consommation
Investir dans un sac de marque est un investissement plus sûr que les actions ou l’or.
C’est une étude, sérieuse mais un tout petit peu biaisée car financée par un site de vente en ligne de sacs luxueux. Autant dire qu’ils prêchent pour leur paroisse. Pour autant c’est très intéressant.
Pourquoi ?
Parce qu’on y apprend qu’un sac de marque peut se révéler un super investissement, et l’étude de donner en exemple le sac Birkin vendu pour la première fois en 1984. Pour la petite histoire, avant le sac phare d’Hermès, c’était le Kelly comme Grace mais Jane Birkin le trouvait un peu trop dame et elle voulait un sac plus cabas. D’où l’idée d’avoir un sac avec deux anses.
Le Birkin est né et depuis sa création il a pris 14% par an mieux que des placements dans des actions ou l’or qui peuvent être soumis à de grosses fluctuations donc un Birkin acheté dans les années 80 c’était un excellent placement, un peu plus risqué aujourd’hui. Le sac de base vaut 10.000 euros jusqu’à 200 000 euros pour les modèles les plus sophistiqués.
Ça marche aussi pour d’autres marques ?
Oui mais que dans le luxe, autre exemple avec le 2.55, sac mythique de Chanel.
C’est quoi ce nom ?
Coco Chanel avait pour habitude de donner à ses créations des numéros le parfum N°5 ou LE 19. Pour les sacs, idem : le 2.55 a été lancé en Février 1955, on le connait c’est le petit sac cultissime matelassé !
Son prix a été multiplié par 4 en 10 ans, un investissement pas négligeable !
Et si on s’en lasse ?
Investissement gagnant toujours car ces sacs ultra plébiscités ont une deuxième vie financière sur le marché de l’occasion.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Comme tous les vendredis, ce n’est pas un livre, mais une revue.
Eh oui. C’est le magazine Lire de décembre-janvier. On a la sélection des 20 meilleurs livres 2016. Mais ce qui est bien aussi avec ce magazine, c’est qu’il nous donne des avant-premières. Ils font ça pour la rentrée littéraire de septembre et pour celle de janvier.
Sur la couverture "Extraits rentrée 2017. Daniel Pennac. Elena Ferrante ".
Exactement. Deux des livres les plus attendus de cette rentrée. Pour Ferrante, c’est le troisième tome de son Amie prodigieuse. Il s’appelle : "Celle qui fuit et celle qui reste". Les deux premiers volumes sont des best-seller. L’auteure est italienne, elle nous raconte l’histoire d’Elena et Lila, deux grandes amies d’enfance mais très différentes. La saga a commencé dans les années 50. Maintenant nous sommes dans les années 60-70, entre manifs étudiantes et années de plomb. Et donc pour ceux qui ne peuvent pas attendre, vous pourrez lire un large extrait dans le magazine Lire. Pour les autres, il faudra patienter jusqu’au 3 janvier, la sortie du livre. Et puis, il y a aussi des extraits du dernier Pennac, qui renoue avec de vieux personnages. Son roman, à paraitre le 3 janvier aussi s’appelle : "Le cas Malaussène".
Mais il n’y pas que des extraits de romans quand même.
Non. Il y a aussi les rubriques habituelles, comme "l’univers d’un écrivain", qui nous emmène à chaque fois visiter l’antre des romanciers, leur lieux d’écriture. Dans ce numéro, il s’agit de Thimothé de Fombelle, un auteur jeunesse qui a installé son atelier d’écriture dans une ancienne boutique parisienne. Il écrit donc en vitrine dans un décor de théâtre. Sauf qu’il s’agit de son vrai bureau !
Lire donc actuellement en kiosque pour, entre autres, tout savoir de la rentrée littéraire de janvier
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, l'absence de neige.
Stations mornes mais pleines. Jeu de mots à la Une de la Nouvelle République des Pyrénées qui résume très bien la situation : peu de neige en station, seules les pistes situées en altitude sont ouvertes comme à Peyragudes. Malgré tout, des réservations qui se portent très bien.
D'ailleurs, les touristes on les attend jusque dans le Doubs. Pari osé pour la station de Mouthe, écrit l'Est Républicain. Elle ouvrira dès demain grâce à de la neige de culture.
Bref, c'est un début d'hiver en pente douce comme l'écrit ce matin le Dauphiné Libéré. Tout avait bien commencé avec des chutes de neige en novembre mais depuis, les températures sont remontées. Résultat, pour le 4e hiver consécutif, la saison avec un faible enneigement. Mais cela n'empêchera pas l'élite mondiale du ski de fond de faire étape ce week-end à La Clusaz. Image un peu surréaliste de cette piste qui serpente au milieu d'une prairie. L'enjeu financier était énorme et La Clusaz a tout fait pour conserver l'épreuve.
La personnalité du jour apprend à ne plus avoir peur de l'école.
Ils sont deux, Théo et Lola, 11 et 12 ans. Lui, dès sa rentrée au collège a perdu du poids, souffert de maux de ventre. Elle, a de bonnes notes, des copines, mais elle raconte un matin s'être sentie incapable de passer le portail de l'école. Ces enfants sont atteints de phobie scolaire et ils ont pu être pris en charge dans un établissement unique en France. À Héric en Loire-Atlantique, dans une maison au cœur du bourg, ils sont accompagnés par une enseignante et une éducatrice. L'apprentissage se fait à travers des jeux et des dispositifs ludiques. Il s'agit de redonner confiance à ces enfants et de les réintégrer petit à petit au système scolaire. D'abord, un déjeuner à la cantine puis une heure de cours, puis deux... Ici, les accompagnants sont en lien avec le collège, comme un sas de reconstruction de sept à neuf semaines écrit Ouest France. Le dispositif est expérimental, s'il est concluant d'ici un an, le dispositif devrait être généralisé.