Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Ferrero la marque, qui produit Nutella, fête ses 70 ans et depuis la pâte à tartiner est devenu un produit de la consommation courante.
Tout a commencé en 1946 à Alba dans une petite ville du nord de l'Italie, le chocolat est rare et cher à cette époque alors un pâtissier Pietro Ferrero décide d'utiliser des noisettes pour le remplacer.
Il en fait de la pâte à tartiner et la Nutella, c'est comme ça qu'ils l'appellent en Italie, nait une dizaine d'années plus tard.
Depuis l'usine est toujours dans la même ville sauf qu'elle s'étend sur 340.000 m2.
La recette reste ultra secrète puisqu’elle représente 85% du marché de la pâte à tartiner. Elle ne cesse d'être copiée mais n’est jamais égalée.
Avec le Nutella, les pâtes à tartiner se sont-elles banalisées ?
C'est devenu un produit au même titre que la confiture.
Aujourd'hui, chaque chocolatier a sa propre pâte à tartiner comme Jean-Paul Hevin par exemple, qui en a fait une spécialité au gout de praliné et très peu sucré.
L'infiniment praliné à la noisette de Pierre Hermé qui coûte 15 euros.
Ou encore Alain Ducasse qui propose un mélange de noisettes et d'amandes mais aussi de chocolat au lait et de chocolat noir.
En grande distribution vous trouvez de la pâte à tartiner moins chère, Lidl en propose une à 1,65 euro et mention spéciale pour la pâte à tartiner de la marque comptoir de Mathilde à 6,75 euros.
Ça c 'est pour les acheter mais c'est devenu aussi une recette culte dans les blogs de cuisine. Chacun y met sa pâte pour tenter de se rapprocher le plus possible de la recette initiale.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Jack London à la Pléiade
Dans cette course éperdue pour trouver le cadeau de Noël, nous sommes tombés sur la bibliothèque de la Pléiade.
C’est le cadeau génial, si vous ne savez pas quoi offrir à un ami qui aime les livres. La pléiade, sauf rares exceptions, vous ne pouvez pas vous tromper. Vous tomberez quoi qu’il arrive sur un bon auteur. En plus, c’est chic et c’est un bel objet. Ces livres sont reliés à la main, avec cuir pleine peau et feutrine, c qui veut dire non seulement que le livre est précieux, mais surtout, il est solide. Bon et puis les lettres là, sur la tranche, pour le nom de l’auteur et le titre, c’est de la feuille d’or de 24 carats.
Mais là, c’est l’écrivain qui nous a attiré.
Figurez-vous que Jack London vient de faire son entrée dans ce panthéon de l’édition. Tout le monde aime Jack London. Il fait partie de l’imaginaire collectif mondial. C’est l’aventure, c’est Croc-Blanc, bien sûr, l’histoire du chien-loup qui doit se battre pour survivre. Ou Martin Eden, publié pour la première fois en 1909. Martin Eden, c’est l’alter ego de Jack London. Un aventurier. Parce que London est aussi fascinant que ses propres personnages. D’ailleurs, la préface de cette édition commence par ces mots : "La meilleure histoire que Jack London ait jamais écrite est l’histoire qu’il a vécue". Je vous le dis, parce que, comme souvent dans la pléiade, la préface aussi est passionnante. On apprend plein de choses…
Il y a des illustrations aussi, ?
184 exactement et des reproductions d’illustrations anciennes.
Il y a deux volumes ?
Dans le premier, vous avez donc : Croc-Blanc, mais aussi L’appel du monde sauvage, le peuple de l’abîme, le loup des mers et des nouvelles. Dans le second, c’est Martin Eden, Le talon de fer, le trimard et des nouvelles.
Et le prix ?
62,50 euros par tome mais pour l’instant, c’est le prix de lancement à 55 euros par tome.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, un automne un peu trop sec.
L'absence de précipitation est inquiétante écrit ce matin Le Progrès. Dans le Jura, il n'a pas plu depuis un mois et encore, c'était 30mm et depuis rien. Et ce ne sont pas les quelques gouttes annoncées qui vont changer la donne. Le problème, en effet, c'est que c'est normalement à l'automne que les nappes phréatiques se reconstituent. Leur niveau en ce moment est normal, mais orienté à la baisse.
En revanche, en Bretagne, le niveau des nappes est actuellement très bas souligne le Télégramme. En cause : des températures un peu plus élevées que la moyenne mais surtout donc une très faible pluviométrie, particulièrement au second semestre.
Et il y a peu de chance que la situation s'améliore dans les prochaines semaines. Vaucluse Matin cite des météorologues qui prévoit un début d'hiver sec. Le printemps pourrait aussi se faire attendre.
La personnalité du jour a du pain sur la planche en ce moment.
Et pour cause, c'est le Père Noël qui témoigne ce matin dans l'Est Républicain. Pas n'importe quel Père Noël, celui du site PSA de Sochaux / Belchamp. Et il a fait le calcul notre Père Noël qui opère là depuis cinq ans. En trois jours, il va poser sur ses genoux entre 25 et 30 tonnes d'enfants, en comptant une moyenne de 12 kilos par enfant. Eh oui, Père Noël, c'est du sport ! D'autant que sous le costume, c'est un peu le sauna confie-t-il. Mais avec parfois, des moments touchants. Il se souvient encore de cette petite fille de huit ans, confrontée à de gros problèmes de santé et qui lui a demandé si elle pourrait remarcher normalement à Noël. Parfois, ce sont les adultes qui sont les plus surprenants. Comme cette dame de 85 ans qui est arrivée un jour avec son appareil photo confiant n'avoir jamais posé au côté du Père Noël. "j'ai eu l'impression qu'elle retournait en enfance" se souvient-il. Et aux parents qui briefent le Père Noël en lui expliquant que leur progéniture n'a pas été sage, il répond : le père Noel ce n'est pas le père fouettard. Il fait ce qu'il veut. À bon entendeur.