Vêtements d’occasion, la femme qui fuit, danger sur la route

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.

Elisabeth Assayag bonjour, ce matin vous nous parlez du marché des vêtements d'occasion. Justement c'est vraiment un marché?

On parle même de marche parallèle. Entre les vide-greniers, les magasins de dépôts vente. Les sites internet comme le bon coin, Ebay, vide dressing, vestiaire collective. Les vêtements s'achètent et se revendent comme des petits pains. Pour vous donner une idée Le bon coin.fr propose plus de trois millions de vêtements. Et un million de paires de chaussure, avec l'offre de vêtements pour bébé qui explose! Le marché des vêtements pour enfants à progresser de près de 4% pour le premier semestre de 2017. Aujourd'hui internet représente plus de 20% des ventes et le marché de l'occasion c'est 5% par an.

Et les marques de vêtements perçoivent cela comment?

Les marques voient cela d'un mauvais œil bien sûr d'autant plus que c'est un marché qui se professionnalise de plus en plus. Ce n'est plus une photo un peu de travers avec le prix affiché approximativement. On a affaire à des pros me disait le patron d'une grande marque, on le sait et on ne peut rien faire. Notre seul moyen c'est de nous renouveler le plus possible dans l'offre. Ça correspond à une clientèle qui ne veut pas renoncer aux marques mais qui ne peut pas ou ne souhaite pas y mettre le prix fort. D'ailleurs quand vous faites vos achats dans un magasin comme HetM vous avez peut être remarqué qu'ils incitent de plus en plus à déposer les vêtements usagés moyennant bons d'achat.

Mais ça devient donc un business pour les particuliers?

Complètement. Aujourd'hui l'idée n'est pas de posséder mais d'utiliser un sac ou un manteau d'une grande marque. C'est comme pour un appartement, les clients achètent en se disant je peux le revendre. Acheter un vêtement devient un investissement surtout un vêtement de luxe. Aujourd'hui des sommets peuvent être atteints pour des baskets notamment chez les adolescents qui montent des sites de revente de chaussures d'occasion. Comme tersimsneackers.

 

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Nicolas, ce matin, vous avez choisi un livre de poche à emporter pour les vacances

Voilà. Ça ne prend pas de place, physiquement. Mais ça peut en prendre dans votre vie. Il s’agit de La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Française ?

Canadienne ! Québécoise même. C’est l’histoire de Suzanne Méloche, a grand-mère d’Anaïs Barbeau-Lavalette, l’auteur. Suzanne a fui donc. Elle a abandonné sa fille. Anaïs ne l’a vue qu’une seule fois, très brièvement. Mais elle ne la connait pas. Un jour, sa mère décide de l’emmener à Ottawa rencontrer cette mère et cette grand-mère indigne. Suzanne les reçoit cordialement, elles boivent un verre dans son appartement. Soudain, la mère d’Anaïs demande à sa propre mère pourquoi elle l’a abandonnée ? Réponse de Suzanne : oh non, on ne parle pas de ça. Bon.

Sympa

Les deux autres s’en vont, dépitées. Anaïs déteste sa grand-mère, on peut comprendre. Et elles rentrent chez elle. Cinq ans plus tard, Suzanne meurt. Et les filles sont dans le testament. Elles se rendent donc à nouveau dans l’appartement pour le vider. Là, Anaïs farfouille un peu, forcément. Et elle essaye de comprendre sa grand-mère en regardant les objets, en s’imprégnant des odeurs. Tout à coup, elle tombe sur une  photo. Elle date de 1961. On y voit un bus en flammes et des jeunes noirs et des blancs à côté, ils ont l’air d’être rescapés. Ils sont sous le choc. Et il y a une jeune femme, à genoux. Elle trouve qu’elle lui ressemble beaucoup. C’est sa grand-mère. Ça l’intrigue. Elle va donc essayer de reconstituer sa vie en engageant une détective privé. Et ce livre, c’est donc la vie de sa grand-mère. Son parcours. Pour éventuellement comprendre et peut-être, peut-être lui pardonner. Immense succès du livre lors de sa parution au Canada en 2015. Il est sorti en poche il y a quelques semaines.

A lire donc : La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Merci Nicolas.

 

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La presse en région avec Valentine Desjeunes, et aujourd'hui il est question de routes.

Attention, motards en danger! C'est la une du Midi Libre. Les deux roues représentent 2% du trafic et un quart des accidents mortels. C'est la raison pour laquelle le procureur a décidé de convoquer des motards arrêtés pour de petites infractions, non pas pour les verbaliser, mais pour des réunions de sensibilisation en compagnie des représentants des forces de l'ordre et du responsable de l'institut médico-légal. Et au quotidien de rappeler que sur les 22 morts sur les routes héraultaises depuis le début de l'année, à chaque fois, ce n'est pas la drogue ou l'alcool, mais la vitesse excessive qui est en jeu.

Danger pour les piétons également, "Massacres sur les routes". Le titre de La Provence fait froid dans le dos, quatre personnes ont été renversées ce week-end dont un piéton par des chauffards qui ont pris la fuite. Terrible début d'été sur les routes du département. Eux s'étaient mobilisés d'ailleurs pour alerter sur les dangers de la route. Les cyclistes, "ils arrivent!" titre le Républicain Lorrain alors que la grande boucle débarque en Lorraine pendant deux jours.

La personnalité du jour fait le buzz sur Internet

Il s'agit en fait d'un homme et d'une femme, et comme le raconte Le Parisien, depuis une semaine à Cherbourg, tout le monde ne parle que d'eux. Mais eux ne se souviennent plus de rien. Les faits remontent à la semaine dernière mais la vidéo est devenue virale en quelques jours. Il était 8 heures du matin dimanche dernier, la ville est calme, et ce couple n'a pas choisi d'autre lieu que le trottoir devant la mairie pour s'envoyer en l'air. Sur ce, des jeunes gens passe par là et filment la scène. Et ils ne s’arrêtent pas là et décident de diffuser les images sur les réseaux sociaux. Des images qui attirent plus de 100.000 internautes en quelques heures. La vidéo est finalement retirée mais l'affaire prend désormais une tournure judiciaire: le parquet de Cherbourg doit annoncer s'il ouvre des poursuites à l'encontre de ce couple qui, visiblement alcoolisé ne se souvient plus de rien. Ils risquent quand même jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende. De leurs cotés les habitants, visiblement solidaires du couple, semblent regretter que l'auteur de la vidéo ne fasse pas, lui aussi, l'objet de poursuites.