Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Est-ce que vous avez déjà entendu parler du slip chauffant ?
Ce n’est pas le dernier gadget à la mode pour rester au chaud cet hiver, c’est une méthode de contraception masculine. Explications ce matin dans le Figaro, la contraception thermique existe depuis les années 80 mais elle commence seulement à se développer, sur fond d’égalité au sein des couples.
Le principe est tout simple. On réchauffe les testicules de deux degrés, ce qui diminue aussitôt la fertilité masculine, en réduisant fortement la concentration du sperme en spermatozoïdes.
Pour que ça marche, il faut veiller à se réchauffer l’entrejambe au moins 15 heures par jour et il faut attendre au moins trois mois avant que ça marche, c’est le cycle de renouvellement des spermatozoïdes.
C’est très pratique, bien moins contraignant qu’un préservatif. C'est tout à fait réversible contrairement à la chirurgie chez l’homme, la vasectomie.
Mais, comme c’est encore marginal, on manque de recul et de données sur l’efficacité réelle de cette méthode.
Que penser du slip chauffant? Vous vous ferez votre avis dans le Figaro.
À l’heure de la transition écologique, nous sommes tous préoccupés par la préservation de la planète. Chacun à notre niveau adoptons les bons gestes pour réduire les déchets. Moins d’emballage ? Plus de vrac ?
Eh bien une expérimentation a été lancée au début de l’été à Colmar en Alsace, c’est ce que nous raconte Aujourd’hui en France. Pendant 3 mois, des parents volontaires ont testé les couches réutilisables avec leur bébé. Des couches prêtées par l’agglomération de Colmar. L’idée étant d’inciter les familles à réduire leurs déchets.
Avez-vous une idée de la quantité de couches jetables qu’un bébé utilise, de sa naissance jusqu’à la propreté ? 1 tonne ! Il faut compter 1000 euros par enfant et par an.
Selon l’animatrice de l’atelier zéro déchet, mandaté par la commune, une vingtaine de couches lavables suffisent. Et un kit coute entre 300 et 500 euros. Et les couches peuvent servir à d’autres enfants.
Il faut accepter de laver « ses draps avec la couche dans laquelle bébé à fait la grosse commission ». Réflexion d’un papa volontaire. C’est comme laver des sous-vêtements ! Il faut juste posséder « un bon sèche-linge pour assurer les rotations » explique l’animatrice de l’atelier zéro déchet, moins de déchet plus d’électricité.
En tout cas, il n’est pas question de culpabiliser les parents. Et en cas de débordement en tout genre, garder quelques couches jetables à porter de main. En tout cas toutes les familles volontaires continuent au bout de trois mois d’utiliser des couches lavables.
À Colmar, les couches lavables c’est rentable, dans Aujourd’hui en France.