Dépassées la reconnaissance faciale ou digitale, bientôt on déverrouillera nos ordinateurs en scannant nos veines. Ce sera plus sûr mais on offrira nos données de vie les plus intimes aux géants de l’informatique et il n'y aura aucun mot de passe pour nous protéger.
Enfin une bonne nouvelle, la fin d’un casse-tête avec un avenir sans mots de passe. Demain, nous n’en aurons plus besoin pour ouvrir nos ordinateurs et téléphones.
Quel est le mot de passe le plus utilisé en 2018 ? "123456", ce n’est pas une blague. Il a le mérite de se retenir facilement mais les pirates informatiques doivent bien rigoler.
Le cauchemar du mot de passe oublié ou perdu, quel casse-tête ! Pour nous, comme pour les experts informatiques qui n’en peuvent plus de réinitialiser à tout va des mots de passe égarés. C’est une perte de temps, d’énergie et un encombrement du réseau avec des liens pour retrouver son sésame.
Vulnérable et coûteux, l’antique mot de passe n’a plus la cote. Les géants de l’informatique veulent sa peau.
Pour le remplacer par quoi ?
Par une solution plus sophistiquée à mettre en place mais nettement plus sûre, la biométrie. Dorénavant, il faudra faire rempart de son corps pour se protéger des pirates du net. Il y a déjà eu le doigt et l’empreinte digitale, puis l’œil avec l’iris, le visage avec la reconnaissance faciale via une caméra.
Les grands de l’informatique viennent de mettre au point une nouvelle technologie. Cette fois, il faudra donner son sang (façon de parler) avec la reconnaissance de nos veines. Pour déverrouiller votre PC, vous scannerez vos mains afin de vous identifier. Elles offrent de sacrées garanties ces veines, elles sont situées à l’intérieur du corps et impossibles à reproduire. Elles sont uniques, ne se modifient pas avec l’âge et sont la preuve aussi que l’individu est bien vivant.
Une autre piste est dans les tuyaux, l’identification par l’oreille dont le dessin est propre à chaque personne.
Est-ce la solution miracle ?
C’est plus sûr en tous les cas que "123456" et sans doute que la biométrie va donner du fil à retordre aux hackers qui comptaient siphonner nos données. Se débarrasser des pirates est une excellente chose mais offrir sur un plateau d’autres données plus intimes encore que celle de notre ordinateur aux géants de l’informatique est un cadeau vertigineux. Que vont-ils en faire de ces détails de notre propre anatomie susceptibles de nous identifier scientifiquement ? Nous n’avons aucune garantie sur leur usage, ni mot de passe pour les protéger.