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Cette semaine, nous allons parler métaverse.

Mais qu'est-ce que c'est ? C'est un monde virtuel, d'image en 3D, fabriqué de toute pièce avec des lieux. On a notre propre avatar, disponible 24h/24, 7j/7. Le secteur de l'immobilier est très novateur sur ce sujet : visite virtuelle devant son ordinateur sans bouger de chez soi. Mais pas que !

L'exemple le plus flagrant : l'agence eXp, née aux États-Unis en 2009, qui compte 87.000 mandataires dans 24 pays dans le monde, dont 320 en France. Elle est cotée à la bourse de New York, avec 4,6 milliards de dollars de chiffre d'affaire. Un mastodonte de l'immobilier uniquement présent sur Internet.

« Nous sommes présents uniquement sur Internet. Nous sommes la plus grande agence immobilière du monde avec zéro mètre carré de bureau et aucun siège social physique. Nous nous devons donc d'avoir d'autres choses, on veut un métaverse. » Selon Samuel Caux, directeur général France.

Mais comment ça se passe en interne entre les mandataires et leurs dirigeants dans le monde virtuel ?

« Tout le staff a un double, avatar dans le métaverse. Dans le monde virtuel, je suis dans mon bureau de 9 h à 10 h. Sans RDV, les conseillers viennent pour poser leurs questions. Toute la journée, nous avons des gens qui font la permanence de notre staff salarié, pour répondre aux problématiques. Il y a un accès permanant au siège social. »

Il y a quand même des vraies personnes derrière les avatars. En interne, on va sur le site Internet sur lequel un avatar nous répond. C'est un outil qui nous fait gagner du temps et de l'efficacité.

« Le métier sur le terrain reste le même. Il y a toujours des rencontres, des visites, serrer des mains. Il faut créer de l'humain à chaque instant, et c'est 95 % du temps d'un conseiller immobilier. »

Pas de bureau, pas d'agence, pas de charge, de sacrés économies, des conseillers moins ponctionnés par les marques que d'habitudes et ça se ressent.

« 10.000 euros facture au notaire, encaissés par eXp. On retient 150 euros de frais de dossier. Le reste est versé au conseiller, presque 100 % de la somme. »