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Économie
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Sécheresse : que faire en cas de maisons fissurées ?

Nos maisons se fissurent de plus en plus. Cela concerne plus de 10 millions d'habitations en France, ce qui n'est pas rien. Des habitations construites sur des sols argileux, sujets à de forts risques de fissure en cas d'épisode de sécheresse, que nous connaissons. Ça se passe au niveau des fondations. L'argile qui les entoure se rétracte fortement sous l'effet de la sécheresse et regonfle sous l'effet des fortes pluies que nous connaissons également. Les murs travaillent et là, c'est la catastrophe. 3 500 communes sont concernées. Par exemple, la Sarthe, 2000 maisons sont aujourd'hui fissurées. Que peut-on faire lorsque nous sommes dans cette situation ? En règle générale, il faut que les territoires concernés soient reconnus en état de catastrophe naturelle, puis il faut déposer un dossier auprès de l'assurance, ce qui n'est pas une sinécure. Par exemple, dans le Var, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu au mois de mai dernier, pour la sécheresse de 2022. Vous voyez le temps nécessaire pour que les choses se mettent en place.Ensuite, vous devez respecter un délai de 10 à 30 jours pour faire votre déclaration. Après, c'est trop tard. Attention, il faut des photos, des devis de maçonnerie, des experts qui vont constater les dégâts. Cela prend des jours et des jours. Mais comment peut-on être sûr qu'elles sont dues à la sécheresse ? C'est assez simple, elles se dessinent sur la façade en escalier, elles suivent les joints de parpaings. C'est symptomatique de la sécheresse. Il y a d'autres phénomènes aussi : des portes qui n'ouvrent plus comme avant, la tapisserie qui se déchire ou des carrelages qui se décollent. Ce qui est sûr, c'est que chaque cas de fissuration doit être étudié spécifiquement, car d'autres causes provenant du sol peuvent provoquer des fissures. C'est le cas du déchaussement des fondations lié à une cause accidentelle. En cas de doute sur la cause des fissures, il faut faire le point avec un conseil, un expert en bâtiment, un professionnel. Il y a des sites internet comme Koudepouce.fr qui peut vous prodiguer des conseils. Les assurances, jouent-elles le jeu ? C'est très compliqué, car ça coûte de plus en plus cher aux assurances, puisqu'il y a de plus en plus de cas. Et, donc, aux assurés qui n'ont pas toujours les moyens de payer plus chaque année. C'est de toute façon une extension de votre contrat multirisque habitation qui est concernée. En général, ça couvre les dommages matériels directs, les frais d'études géotechniques s'il y en a, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment. Depuis le 1ᵉʳ janvier dernier, les frais de relogement ainsi que les frais d'architecte et de maîtrise d'œuvre, associés à la remise en état des biens sont automatiquement inclus dans la garantie. Il faut bien relire le contrat et faire jouer aussi la concurrence entre les différents assureurs. 

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À propos

Nos maisons se fissurent de plus en plus. 

Cela concerne plus de 10 millions d'habitations en France, ce qui n'est pas rien. Des habitations construites sur des sols argileux, sujets à de forts risques de fissure en cas d'épisode de sécheresse, que nous connaissons. Ça se passe au niveau des fondations. L'argile qui les entoure se rétracte fortement sous l'effet de la sécheresse et regonfle sous l'effet des fortes pluies que nous connaissons également. Les murs travaillent et là, c'est la catastrophe. 3 500 communes sont concernées. Par exemple, la Sarthe, 2000 maisons sont aujourd'hui fissurées. 

Que peut-on faire lorsque nous sommes dans cette situation ? En règle générale, il faut que les territoires concernés soient reconnus en état de catastrophe naturelle, puis il faut déposer un dossier auprès de l'assurance, ce qui n'est pas une sinécure. Par exemple, dans le Var, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu au mois de mai dernier, pour la sécheresse de 2022. Vous voyez le temps nécessaire pour que les choses se mettent en place.

Ensuite, vous devez respecter un délai de 10 à 30 jours pour faire votre déclaration. Après, c'est trop tard. Attention, il faut des photos, des devis de maçonnerie, des experts qui vont constater les dégâts. Cela prend des jours et des jours. 

Mais comment peut-on être sûr qu'elles sont dues à la sécheresse ? 

C'est assez simple, elles se dessinent sur la façade en escalier, elles suivent les joints de parpaings. C'est symptomatique de la sécheresse. Il y a d'autres phénomènes aussi : des portes qui n'ouvrent plus comme avant, la tapisserie qui se déchire ou des carrelages qui se décollent. Ce qui est sûr, c'est que chaque cas de fissuration doit être étudié spécifiquement, car d'autres causes provenant du sol peuvent provoquer des fissures. C'est le cas du déchaussement des fondations lié à une cause accidentelle. En cas de doute sur la cause des fissures, il faut faire le point avec un conseil, un expert en bâtiment, un professionnel. Il y a des sites internet comme Koudepouce.fr qui peut vous prodiguer des conseils. 

Les assurances, jouent-elles le jeu ? C'est très compliqué, car ça coûte de plus en plus cher aux assurances, puisqu'il y a de plus en plus de cas. Et, donc, aux assurés qui n'ont pas toujours les moyens de payer plus chaque année. C'est de toute façon une extension de votre contrat multirisque habitation qui est concernée. En général, ça couvre les dommages matériels directs, les frais d'études géotechniques s'il y en a, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment. 

Depuis le 1ᵉʳ janvier dernier, les frais de relogement ainsi que les frais d'architecte et de maîtrise d'œuvre, associés à la remise en état des biens sont automatiquement inclus dans la garantie. Il faut bien relire le contrat et faire jouer aussi la concurrence entre les différents assureurs.


 

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