Mauro Icardi débarque au PSG, on dit déjà que son épouse qui gère sa carrière est terrible. On disait exactement pareil de la mère d’Adrien Rabiot. Pourtant, le père de Neymar n’est pas mieux mais quand on le critique, on parle du “camp Neymar”.
Parmi les nouveaux joueurs du PSG à l’issue du mercato, l’Argentin Mauro Icardi. Virginie Phulpin est très énervée par le traitement réservé à sa femme.
Dans le sport, les épouses et les mères ont toujours le mauvais rôle. Forcément, ce sont elles qui polluent le travail de leur mari ou de leur fils et qui brouillent l’image du champion. Alors là, on est servi. Depuis l’annonce de l’arrivée de Mauro Icardi de l’Inter Milan au PSG, Virginie Phulpin a lu et entendu autant de critiques de sa femme que de compliments sur son jeu.
Il faut dire que Wanda Nara n’est pas du genre discrète, on est assez loin de Véronique Zidane, par exemple. Elle est mannequin, agent de joueurs (dont son mari), consultante à la télé italienne, et elle adore poster des photos aguicheuses sur les réseaux sociaux. C’est donc forcément une sorcière. En plus, elle a quitté son premier époux, déjà un joueur, Maxi Lopez, pour son ami Mauro Icardi. Oh le scandale !
Alors on monte tout ça en épingle, ça va être l’enfer au PSG, est-ce que le club a eu raison de faire entrer le diable dans sa maison ? Wanda Nara s’habille peut-être en Prada, mais non, ça n’est pas le diable. Virginie Phulpin dirait plutôt une femme libre avec un foutu caractère, c’est sûr, et une tendance à se mettre en avant en permanence. Ça peut agacer, mais de là à en faire une mante religieuse, il ne faut peut-être pas exagérer.
Le problème, c’est qu’elle est juge et partie.
Virginie Phulpin comprend que ça puisse être un problème. Wanda Nara qui critique les coéquipiers de son mari dans une émission où elle est consultante, on est d’accord qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond. Mais elle fait marcher sa petite entreprise, elle. Si une chaîne ne veut pas de telles collusions, elle ne l’engage pas comme consultante. Ah oui, mais elle fait de l’audience … C’est tellement plus simple de l’attaquer elle. Et c’est courant dans le sport. On s’attaque beaucoup plus aux femmes proches des joueurs qu’aux hommes.
Avant même d’avoir mis le pied à Paris, Wanda Nara avait déjà sa réputation de vipère. Alors que l’on n’a pas entendu grand-chose au sujet du père de Neymar, par exemple. S’il y en a un qui a bien pollué l’été du PSG, c’est lui. Virginie Phulpin ne dit pas que tout le monde est tendre avec lui, mais on parle surtout du "clan Neymar" pour émettre des critiques. Pas d’attaques personnelles. Deux poids, deux mesures, oui.
Pas simple d’être "femme de" ?
C’est même pire que ça. Si Wanda Nara était juste la femme de Mauro Icardi, personne ne trouverait rien à redire, c’est sa place après tout. Mais là, elle veut aussi vivre sa vie, s’exposer, et parler foot. Ce qui lui a valu cette remarque d’un ancien joueur italien "une femme qui parle tactique me retourne l’estomac". Ce qui retourne l’estomac de Virginie Phulpin, c’est qu’on en soit encore là en 2019.