Le maire de Plouhinec dans le Finistère s'apprête à faire modifier le nom de sa commune pour qu'elle ne soit plus confondue avec Plouhinec dans le Morbihan.
Qui a dit qu'il était impossible de faire des réformes administratives en France ?
Ce n'est pas le courageux maire de Plouhinec dans le Finistère qui s'apprête à faire modifier le nom de sa commune pour qu'elle ne soit plus confondue avec Plouhinec dans le Morbihan !
Car oui, il y a deux Plouhinec en Bretagne, à 120 kilomètres de distance, en 500 ans ça n'avait posé de problème à personne jusqu'à l'invention du GPS. Cette invention du diable, qui nous envoie systématiquement en enfer en nous promettant le Paradis !
Le pire étant l'histoire de ce Belge que le maire de Plouhinec raconte : il était venu spécialement de Bruxelles pour déclarer son amour à une habitante de Plouhinec. Mais il s'est trompé de commune ! Le problème c'est qu'il était venu en roller !
Le temps qu'il fasse les 120 kilomètres, sa fiancé aura eu le temps de trouver l'amour ailleurs et notre ami Belge s'est retrouvé "le Plouhinec dans l'eau".
Il y a des drames humains insoupçonnés !
Alors, les habitants de Plouhinec-Finistère ont récemment accepté par référendum de modifier le nom de la commune en Plouhinec-sur-Mer !
Le problème est que Plouhinec-Morbihan a contre-attaqué sur le thème : "eh mais nous aussi, on est au bord de la mer ! Et si il y a un Plouhinec-sur-Mer et un Plouhinec-tout-court, est-ce que qu'on va pas croire qu'à Plouhinec-tout-court, il y a pas la Mer ? Alors que si !"
Bon là on en sort plus à moins de s'appeler Raymond Devos.
Parce que si les deux communes changent leur nom en Plouhinec-sur-Mer, ça ne fera que déplacer le problème.
Le feuilleton administratif promet de durer encore quelques temps.
Mais en terme de lenteur bureaucratique, l'Anglaise qu’est Louise Ekland n'a aucune leçon à donner, puisqu'il a fallu 300 ans à la Bretagne pour devenir la Grande-Bretagne, pendant que l'Armorique devenait elle la Bretagne.