De Gaulle : L'Union Européenne, un rêve inatteignable ? (2/3)

1er mai 1992, le président François Mitterrand retrouve Jean pierre Elkabbach au palais de l’Elysée pour une nouvelle interview exclusive, 3 mois après la signature de traité de Maastricht. L’avenir de L’Europe et le taux de chômage, qui ne cesse d’augmenter, sont au cœur des préoccupations et des discussions. En ce jour de fête du travail, le président se veut rassurant et exprime sa volonté de créer une Europe de paix et de croissance...

25 novembre 1988. Quelques mois à peine après avoir pris la tête de l’URSS, Mikaël Gorbatchev, qui veut réformer économiquement et socialement son pays, reçoit le Président français François Mitterrand à Moscou. Ensemble, les deux chefs d’Etat expriment leur optimisme pour l’avenir. Ils le font notamment au micro d’Europe1, lors d’une interview exclusive accordé conjointement à notre station et à Antenne 2. Ce double entretien est piloté par deux journalistes : Christine Ockrent et Jean-Pierre Elkabbach.

9 décembre 1985, Europe 1 s’invite à la bibliothèque de l’Elysée pour une interview exclusive avec le président François Mitterrand. Au menu de cet interview mené par Jean-Pierre Elkabbach : les législatives 1986, la présidentielle 1988, mais aussi les droits de l’homme, la fonction présidentielle, le progrès ou encore l’inflation… Voici, dans son intégralité, l’un des interviews exclusives que François Mitterrand accorda à Europe1 lors de ses deux mandats.

Présidentielle 1981, le président sortant de centre droit Valéry Giscard d’Estaing se retrouve une nouvelle fois face au candidat socialiste et futur président François Mitterrand. Alors invité du club de la presse, l’homme d’état apparait comme étant sûr de lui, il sait pourtant au fond que cette élection est loin d’être gagné, et pour cause son mandat est très mitigé s’il a commencé avec de grandes réformes comme la dépénalisation de l’avortement ou l’avancé de la majorité à 18ans. Son mandat est aussi celui de l’explosion du chomage et de politique d’austérités mené en réponse aux crises de 73 et 79. Des décisions qui lui couteront la victoire face à un Mitterrand qui promet des jours meilleurs.   Europe 1 vous propose aujourd’hui de redécouvrir un des grands moments de la campagne présidentielle de 1981.

Au milieu des années 70, Europe n°1 est en tête des audiences radio, mais subit la concurrence croissante de RTL et de France Inter. Pour tenter de garder son avance, la station lance, parmi d’autres innovations, « le club de la presse », un grand rendez-vous politique hebdomadaire inspiré de l’émission américaine « Meet the Press ». L’idée est simple, mais alors totalement nouvelle en France : confronter chaque dimanche une personnalité politique à une vingtaine de journalistes d’horizons différents. Gérard Carreyrou et Alain Duhamel créent donc, « Le Club de la presse ». Pour la première, ce club fondé par Gérard Carreyrou et Alain Duhamel veut marquer les esprits en invitant… le chef de l’Etat, Valéry Giscard D’Estaing, qui cherche justement à promouvoir son nouveau livre. Dimanche 17 octobre 1976, 19h, les auditeurs d’Europe n°1 entendent pour la première fois ce générique issu de l’œuvre d’Henry Purcell. Générique qui deviendra mythique, comme le club de la presse, qui restera pendant près de 25 ans un rendez-vous politique incontournable. Voici, en intégralité, le premier numéro du club de la presse avec comme invité, le Président Valéry Giscard d’Estaing.

5 ans seulement après la démission du Général de Gaulle, un autre mandat présidentiel est interrompu avant son terme. Le 2 avril 1974, Georges Pompidou est emporté par la maladie, entraînant la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Election que remportera Valéry Giscard d’Estaing. Deux mois plus tôt, le 7 février 1974, ce dernier, qui est alors évidemment loin de se douter de ce qui va se passer les mois suivants, est l’invité de notre rédacteur en chef Etienne Mougeotte, dans l’émission politique « questions réponses ». Au programme : inflation, crise énergétique et avenir économique de la France. Une interview assez classique, qui va prendre une tournure plus conflictuelle lorsqu’un certain Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste, intervient par téléphone…

Nous sommes le 5 octobre 1973. Après avoir inauguré le Salon de l’automobile, le président Georges Pompidou réaffirme à notre micro l’importance de l’industrie automobile et exprime la volonté limiter la pollution en développant les voies piétonnes et les transports en commun. Une prise de position presque visionnaire, annoncée à la veille du déclenchement de la guerre du Kippour, qui entrainera un des plus grands chocs pétroliers jamais connu faisant exploser les prix de l’essence et marquant du même coup, la fin des trente glorieuses. Europe 1 vous propose aujourd’hui de redécouvrir cette interview d’un président de la République alors bien loin de se douter de la crise à laquelle il s’apprête à faire face.

Europe n°1 chez le président Pompidou ! En juillet 1973, notre service politique s’est rendu en Bretagne, à Fouesnant, dans la maison de vacances du chef de l’état, qui vient alors tout juste de fêter ses 4 ans à l’Elysée. Après un éloge de la région, le président Pompidou aborde plusieurs sujets de politique intérieure et étrangère : la situation des agriculteurs, les relations de la France avec les États-Unis, l’URSS et la Chine... Une interview au ton plutôt léger, mais qui s’inscrit dans un contexte de grandes réformes économiques, à l’aube d’une crise énergétique mondiale qui éclatera trois mois plus tard. Europe 1 vous propose aujourd’hui de revivre cette interview exclusive directement dans la maison de vacances d’un président.

Printemps 1969. Suite à la démission du Général de Gaulle, les Français sont appelés à retourner aux urnes avec 3 ans d’avance. Pendant la campagne, deux favoris se dégagent. D’un côté le centriste Alain Poher, ancien président du Sénat et président par intérim. De l’autre, Georges Pompidou, ancien premier ministre et héritier de l’idéologie Gaulliste. Le 22 mai, à une semaine du premier tour, Europe n°1 organise un débat entre ce dernier et Jacques Duhamel, président du groupe parlementaire centriste progrès et démocratie moderne. L’échange tourne rapidement à l’interview avec un Duhamel qui semble chercher à jauger Pompidou, le questionnant sans cesse sur ses convictions et ses objectifs en tant que président. L’évaluation semble réussie pour le futur président qui finit par obtenir la bénédiction du parlementaire.

En 1965, Europe1 fête ses 10 ans… et s’investit pleinement dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle du mois de décembre, première élection présidentielle à se dérouler au suffrage universel direct. Pour la première fois aussi, la télévision et la radio vont jouer un rôle central dans la campagne et le scrutin. La télévision en proposant aux téléspectateurs de voir tous les candidats détailler leur programme. C’est du jamais vu ! Et la radio en proposant… un débat en direct. Ça aussi, c’est inédit. Juste avant le premier tour, les soutiens des deux principaux candidats que sont le Général de Gaulle et François Mitterrand viennent s’affronter en direct au micro d’Europe1. Pierre Mendès France face à Michel Debré, qui ne se sont pas adressé la parole depuis 10 ans ! L’affiche est incroyable. C’est un débat en tout point historique, qui fait basculer la politique dans un autre monde.  Voici un extrait de ce débat fleuve, animé par Georges Altschuler. En arrivant à Europe1, Debré et Mendes France mettent plus de 20 minutes dans le bureau du patron de la rédaction Maurice Siegel à se mettre d’accord sur les thèmes du débat…  que voici dans son intégralité.