"Depuis quand, comment et surtout pourquoi a-t-on créé ça ?" Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question. Qu’importe ! Lui a la réponse… David Castello-Lopes remonte, avec humour, aux origines d’un objet de notre quotidien. Aujourd'hui, les origines des enseignes de barbiers.Le métier de barbier était en train de disparaître mais renaît peu à peu de ses cendres. Aujourd’hui, dans les coins de rue des grandes villes, on retrouve des barbiers qui mettent en avant leur enseigne. Cette enseigne se présente sous la forme d’un cylindre en verre qui contient un autre cylindre peint en bleu, blanc et rouge, et qui tourne sur lui-même.D’où vient l’enseigne de barbier ?Pour le savoir, il faut remonter au XIIe siècle. A cette époque, il existait déjà des barbiers mais leurs attributions étaient beaucoup plus larges que ceux d’aujourd’hui. Ils étaient chargés, en plus de tailler la barbe, de réaliser certaines opérations chirurgicales.Ils s’occupaient notamment de débarrasser les gens de certaines afflictions mineures (kyste douloureux ou ongle incarné) et parfois plus importantes (tumeur cancéreuse sur le visage). Mais pourquoi allait-on voir le barbier plutôt que le chirurgien ?Pour deux raisons principales :- Les barbiers possédaient les outils nécessaires pour réaliser de petites opérations chirurgicales, notamment le rasoir ;- Les médecins considéraient que retirer ces petites afflictions aux gens du peuple était une tâche indigne de leur rang.La saignée était l’une des opérations les plus courantes : elle consistait à ouvrir les veines des patients pour en faire sortir le sang. A l’époque, on considérait qu’un excès de sang dans le corps était responsable d’un très grand nombre de maladies, aussi variées les unes que les autres, de la fièvre au mal de gorge, en passant par la peste.Pour faire leur travail, les barbiers disposaient de bandes de tissus qui servaient à panser le malade, de bols servant à récolter le sang, mais aussi d’un bâton que le patient devait serrer pour faire apparaître ses veines et faciliter la saignée.Pourquoi l’enseigne de barbier est bleu, blanc, rouge ?Comme tous les commerçants, les barbiers avaient besoin de faire la publicité. A Londres (où on trouve aujourd'hui Big Ben ), ils plaçaient des bols de sang humain devant leur boutique mais cette pratique a été interdite au XIVe siècle, le sang devant obligatoirement être jeté dans la Tamise.Les barbiers ont alors pris l’habitude de disposer devant leur boutique les bandages ayant servi à panser les malades, accrochés au morceau de bois. Cela permettait de faire sécher les bandages mais c’est aussi de là que provient l’enseigne de barbier telle qu’on la connaît aujourd’hui. Les couleurs bleu, blanc, rouge des enseignes de barbiers ont une symbolique : le blanc représente les bandages, le rouge est la couleur du sang. L’origine du bleu n’est pas tout à fait certaine ; d’aucuns disent qu’il symbolise les veines, d’autres que c’était la couleur du poteau sur lequel on accrochait les bandages. D’autres encore pointent du doigt une influence des Etats-Unis et de leur drapeau.Quoi qu’il en soit, il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que les barbiers perdent totalement leur attribution de chirurgien… et de dentiste !
En savoir plus
"Depuis quand, comment et surtout pourquoi a-t-on créé ça ?" Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question. Qu’importe ! Lui a la réponse… David Castello-Lopes remonte, avec humour, aux origines d’un objet de notre quotidien. Aujourd'hui, les origines des enseignes de barbiers.
Le métier de barbier était en train de disparaître mais renaît peu à peu de ses cendres. Aujourd’hui, dans les coins de rue des grandes villes, on retrouve des barbiers qui mettent en avant leur enseigne. Cette enseigne se présente sous la forme d’un cylindre en verre qui contient un autre cylindre peint en bleu, blanc et rouge, et qui tourne sur lui-même.
D’où vient l’enseigne de barbier ?
Pour le savoir, il faut remonter au XIIe siècle. A cette époque, il existait déjà des barbiers mais leurs attributions étaient beaucoup plus larges que ceux d’aujourd’hui. Ils étaient chargés, en plus de tailler la barbe, de réaliser certaines opérations chirurgicales.
Ils s’occupaient notamment de débarrasser les gens de certaines afflictions mineures (kyste douloureux ou ongle incarné) et parfois plus importantes (tumeur cancéreuse sur le visage). Mais pourquoi allait-on voir le barbier plutôt que le chirurgien ?
Pour deux raisons principales :
- Les barbiers possédaient les outils nécessaires pour réaliser de petites opérations chirurgicales, notamment le rasoir ;
- Les médecins considéraient que retirer ces petites afflictions aux gens du peuple était une tâche indigne de leur rang.
La saignée était l’une des opérations les plus courantes : elle consistait à ouvrir les veines des patients pour en faire sortir le sang. A l’époque, on considérait qu’un excès de sang dans le corps était responsable d’un très grand nombre de maladies, aussi variées les unes que les autres, de la fièvre au mal de gorge, en passant par la peste.
Pour faire leur travail, les barbiers disposaient de bandes de tissus qui servaient à panser le malade, de bols servant à récolter le sang, mais aussi d’un bâton que le patient devait serrer pour faire apparaître ses veines et faciliter la saignée.
Pourquoi l’enseigne de barbier est bleu, blanc, rouge ?
Comme tous les commerçants, les barbiers avaient besoin de faire la publicité. A Londres (où on trouve aujourd'hui Big Ben ), ils plaçaient des bols de sang humain devant leur boutique mais cette pratique a été interdite au XIVe siècle, le sang devant obligatoirement être jeté dans la Tamise.
Les barbiers ont alors pris l’habitude de disposer devant leur boutique les bandages ayant servi à panser les malades, accrochés au morceau de bois. Cela permettait de faire sécher les bandages mais c’est aussi de là que provient l’enseigne de barbier telle qu’on la connaît aujourd’hui. Les couleurs bleu, blanc, rouge des enseignes de barbiers ont une symbolique : le blanc représente les bandages, le rouge est la couleur du sang. L’origine du bleu n’est pas tout à fait certaine ; d’aucuns disent qu’il symbolise les veines, d’autres que c’était la couleur du poteau sur lequel on accrochait les bandages. D’autres encore pointent du doigt une influence des Etats-Unis et de leur drapeau.
Quoi qu’il en soit, il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que les barbiers perdent totalement leur attribution de chirurgien… et de dentiste !
Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.