Mustela, la révolution du soin pour les bébés

Jusque dans les années 50, on ne mettait que de l’huile d’amande douce et du talc pour protéger la peau des nouveau-nés. C'était avant que le lait pour bébé Mustela ne débarque dans toutes les pharmacies. A l’époque, il était même offert à la maternité. Dans le 6e épisode de "Marques de Famille", le podcast d'Europe 1 Studio, en partenariat avec Harmonie Mutuelle, Elisabeth Assayag vous raconte l'histoire de cette entreprise française en compagnie de Jean-Paul Berthomé, président des laboratoires Expanscience et à la tête de la marque Mustela.

Du chèvrefeuille, un peu de citrus et quelques ingrédients secrets. Depuis 1950, Mustela, c'est l'odeur des bébés. Cette lotion nettoyante et adoucissante inventée par un pharmacien, Claude Guillon, et un entrepreneur, Paul Berthomé, a été utilisée par des générations de parents. Ils ont découvert ce produit dès la naissance de leur enfant puisqu’il leur était offert directement dans les maternités !

Dans le sixième épisode de "Marques de Famille ", le nouveau podcast d'Europe 1 Studio en partenariat avec Harmonie Mutuelle, Elisabeth Assayag raconte l'histoire de cette entreprise familiale française née à la sortie de la Seconde Guerre mondiale et qui a dû faire preuve d'imagination pour se faire connaître et s'adapter aux attentes de plus en plus exigeantes des parents. La co-présentatrice de La France Bouge sur Europe 1 prolonge ensuite le récit en donnant la parole à Jean-Paul Berthomé, le président des laboratoires Expanscience, à la tête de la marque Mustela. 

Comment une odeur, celle du Mustela, est-elle devenue une marque de fabrique à part entière ? Quels défis attendent la nouvelle génération confrontée à des consommateurs qui exigent toute la transparence ?

Pour Jean-Paul Berthomé, une idée est désormais au cœur de sa stratégie : "donner du sens" : "Il ne faut pas simplement dire ce que l'on fait mais dire pourquoi on le fait, quel est le sens de l'entreprise", explique-t-il. "J'ai eu un déclic quand les Nations unies ont lancé le Pacte mondial en 2000. On demandait aux entreprises non seulement de faire du business mais aussi de le faire de la meilleure manière. Ça m'a beaucoup inspiré". C'est notamment pour cette raison que l'entreprise a décidé de supprimer certains ingrédients de ses produits : "Ils n'étaient pas interdits pas la législation, mais questionnés". 

Cette démarche a été menée avec une partie des collaborateurs. "Il est important que nos collaborateurs aient la possibilité d'agir, de créer pour l'entreprise. On a mis en place de nouvelles méthodes de développement, d'innovation. C'est une logique d'entreprise de faire partager ces réflexions avec nos collaborateurs". Et d'ajouter : "Le facteur humain est clé, encore plus dans une entreprise familiale".