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France : 2024, une des années les plus chaudes et les plus pluvieuses

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Vincent Feuray / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © Vincent Feuray / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Cette année 2024 était attendue comme étant l'année la plus chaude dans le monde. Avec une température moyenne provisoire de 14°C, l'année 2024 sera également l'une des cinq années les plus chaudes en France depuis 1900, a annoncé Météo-France ce jeudi.

Cette année, attendue comme la plus chaude dans le monde, sera aussi l'une des cinq années les plus chaudes en France depuis 1900, avec une température moyenne provisoire de 14,0°C, a annoncé jeudi Météo-France.

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Marquée par des crues majeures dans plusieurs régions, 2024 figure aussi "parmi les 10 années les plus pluvieuses" depuis 1959, avec 15% de précipitations au-dessus de la normale et le plus grand déficit d'ensoleillement depuis 30 ans, selon ce bilan annuel.

La barre des 40°C de nouveau franchie

Après l'année record en France de 2022 (14,5°C) suivie par 2023, l'année écoulée est à nouveau une année exceptionnellement chaude.

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"Signe du changement climatique, 9 des 10 années les plus chaudes en France sont postérieures à 2010", note Météo-France.

"Illustrant la raréfaction du froid sur notre pays", la barre des 40°C a été de nouveau franchie par endroits certains jours de l'année, et la température "n'est pas descendue en dessous de - 15 °C en plaine" comme en 2023.

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"Les cumuls de précipitations resteront très variables"

La température exceptionnellement élevée de 2024 devrait toutefois devenir normale à l'avenir, Météo-France prévoyant qu'elle soit dépassée "plus d'une année sur deux" d'ici 2050, compte tenu de la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité.

Pour les précipitations, l'excédent exceptionnel de 2024 succède à une année très sèche en 2022 (-24%) et proche des normales en 2023.

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Toutefois, "en climat futur, les cumuls de précipitations resteront très variables et leur évolution sur le long terme, à l'échelle nationale, est très incertaine"