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La COP16 à Ryad s'achève sans un accord sur la sécheresse

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Fayez Nureldine / AFP . 1 min
Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © Fayez Nureldine / AFP

Les négociations de la COP16 ont pris fin ce samedi à Ryad, en Arabie Saoudite, un jour plus tard que prévu. Un accord contraignant sur la lutte contre la sécheresse n'a pas été conclut, faute de temps pour que les parties se mettent d'accord.

Les négociations à la conférence de l'ONU contre la désertification, COP16, ont pris fin samedi à Ryad sans parvenir à un accord contraignant sur la lutte contre la sécheresse, ont indiqué des participants.

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"Les parties ont besoin de plus de temps pour se mettre d'accord sur la meilleure façon d'avancer", a déclaré Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur la lutte contre la désertification (CNULCD) dans son discours de clôture.

"Inverser la tendance de la sécheresse"

Les discussions se sont achevées tôt le matin, un jour plus tard que prévu, alors que les parties à la CNULCD, qui réunit 196 pays et l'Union européenne, tentaient de parvenir à un consensus.

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En amont de la réunion, qui a débuté le 2 décembre, M. Thiaw avait dit espérer l'adoption d'une "décision audacieuse qui pourrait aider à inverser la tendance de la catastrophe environnementale la plus répandue et la plus perturbatrice : la sécheresse".

Le communiqué de presse publié samedi se contente d'indiquer que les pays avaient "fait des progrès significatifs en jetant les bases d'un futur régime mondial de lutte contre la sécheresse, qu'ils ont l'intention d'achever lors de la COP17 en Mongolie en 2026".

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Les sécheresses affecteront 75% de la population mondiale d'ici à 2050

Selon l'ONU, les sécheresses, "alimentées par la destruction de l'environnement par l'homme" coûtent au monde plus de 300 milliards de dollars chaque année, et devraient affecter 75% de la population mondiale d'ici à 2050.

Selon un délégué d'un pays africain, les représentants du continent souhaitaient un protocole contraignant qui imposerait aux gouvernements de se doter de plans pour se préparer et faire face à la sécheresse.

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"C'est la première fois que je vois l'Afrique aussi unie, avec un front uni fort, en ce qui concerne le protocole sur la sécheresse", a-t-il dit sous couvert d'anonymat.

Deux autres participants à la COP16, ayant également requis l'anonymat, ont affirmé à l'AFP que les pays développés n'étaient pas en faveur d'un tel protocole, plaidant plutôt pour un "cadre", jugé inadéquat par les pays africains.