Impossible de trouver des empreintes digitales pour faire avancer une enquête ? Des policiers du 13e arrondissement ont eu le réflexe, en avril dernier, de relever une empreinte "palmaire", c’est-à-dire de la paume de la main, sur une voiture volée. Une empreinte que des experts ont réussi à identifier il y a quelques jours. C’est une première en France.
L’empreinte palmaire en question appartenait à un jeune homme de 20 ans, impliqué à 16 reprises depuis 2005 dans des affaires de vol de véhicule, recel, vol à main armée et coups et blessures volontaires.
Cette avancée scientifique a été rendue possible par l’utilisation d’un nouveau logiciel baptisé Métamorpho. Il intègre l’analyse de l’empreinte de la paume de la main en plus de celle des dix doigts.
En Allemagne, ce système a déjà permis de faire bondir de 30% le taux d’identification. Alphonse Bertillon, le créateur du service de l’identité judiciaire, a été le premier à retrouver la piste d’un malfaiteur grâce à son empreinte digitale. C’était après l’assassinat d’un domestique dans un appartement de la rue du faubourg Saint-Honoré. En octobre 1902.