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La belle-soeur de Colette Deromme avoue

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La maison de Colette Deromme, à Lorgues dans le Var.
La maison de Colette Deromme, à Lorgues dans le Var. © Colette Deromme avait disparu il y a un mois, en même temps que Xavier de Ligonnès, un ancien voisin.

Interpellée mardi matin, elle a été mise en examen pour assassinat, suite à un différend financier.

L'affaire Colette Deromme est en passe d'être résolue. Quelques heures après avoir été interpellée, mardi avec cinq autres personnes , la belle-sœur de la quinquagénaire disparue en avril 2011 a été mise en examen dans la soirée du chef d'assassinat.

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Le corps de l'habitante de la commune de Lorgues, dans le Var, avait été retrouvé un mois après sa disparition. Durant de longs mois, les enquêteurs ont laissé la porte ouverte pour établir le lien entre cette disparition et celle de Xavier Dupont de Ligonnès, le suspect n°1 dans le meurtre de sa femme et de ses quatre enfants à Nantes, également en avril 2011.

La famille Ligonnès avait en effet habité Lorgues dans les années 1990 et les enquêteurs n'excluaient pas à l'époque que les deux disparus aient un lien, de près ou de loin.

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Elle aurait été étranglée

Finalement l'affaire Colette Deromme aurait pour point de départ un différend financier. Cette dernière avait créé en 2008 une SCI avec sa belle-soeur pour gérer une villa avec piscine qu'elles possédaient en commun. Au cours d'un rendez-vous pris pour régler cette question, Sylvianne Fabre aurait étranglé sa belle-soeur.

Le fils de Sylvianne Fabre, en garde à vue depuis lundi à Laval en Mayenne, devrait lui aussi être mis en examen dans ce dossier. Son transfert à Draguignan devant la juge interviendra "d'ici quatre jours", selon une source judiciaire.

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Quid des autres interpellés ?

Le procureur de la République devrait effectuer mercredi une communication sur le dossier, pour donner notamment des informations sur le sort des quatre autres personnes qui ont été interpellées lundi dans le Var et en Mayenne et qui pourraient être placées sous contrôle judiciaire, au moins pour deux d'entre elles.