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Le préfet de Haute-Savoie agressé

Frédéric Frangeul avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le préfet Georges-François Leclerc accompagnait un équipage de la Bac de nuit jeudi soir dans un quartier de Thonon-les-Bains, au moment de l'agression.
Le préfet Georges-François Leclerc accompagnait un équipage de la Bac de nuit jeudi soir dans un quartier de Thonon-les-Bains, au moment de l'agression. © MaxPPP

Il assistait jeudi soir à une opération de la brigade anti-criminalité qui a dégénéré.

L’INFO. Trois jeunes hommes ont été écroués après une opération de contrôle de la brigade anti-criminalité (Bac) durant laquelle le préfet de Haute-Savoie, qui y participait, a été aspergé de gaz lacrymogène, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier. Ils seront jugés en comparution immédiate lundi après-midi au tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains.

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Le contrôle a dégénéré. Selon le Dauphiné Libéré qui a révélé l'affaire, le préfet Georges-François Leclerc accompagnait un équipage de la Bac de nuit jeudi soir dans un quartier de Thonon-les-Bains réputé sensible, lorsqu'un contrôle a dégénéré. Les policiers ont voulu contrôler un homme de 19 ans connu comme revendeur de stupéfiants et porteur de cannabis, mais selon le quotidien, celui-ci a refusé de monter dans la voiture de la BAC et alerté le quartier en criant.

Le préfet et les policiers pris à partie. Une trentaine de jeunes ont alors pris à partie le préfet et les deux policiers, dont un a été roué de coups à terre, l'un des agresseurs ayant utilisé une bombe de gaz lacrymogène qui a atteint le préfet. Ce dernier s'est refusé à tout commentaire, "s'agissant d'une affaire judiciaire", faisant état de son "estime et son admiration pour les policiers du commissariat du Léman".

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Trois jeunes écroués. Selon une source proche de l'enquête, les trois jeunes gens ont été placés en garde à vue après les faits, dont l'auteur du gazage interpellé vendredi matin, puis présentés à un juge de la liberté et de la détention. Ils ont été écroués vendredi soir à la maison d'arrêt de Bonneville, en Haute-Savoie, et seront jugés lundi.