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Guillaume Drechsler / Crédit photo : Loïc Venance/AFP
Sous le coup d'une procédure d'expulsion depuis le mois de mai en raison de publications sur Facebook, dans lesquelles il décrivait le Hamas comme un mouvement de résistance, l'imam de Pessac Abdourahmane Ridouane va finalement pouvoir rester en Gironde. La justice a débouté la préfecture qui a désormais un mois pour régulariser la situation.

C'est peut-être l'épilogue d'un long combat judiciaire. Abdourahmane Ridouane, imam de la mosquée de Pessac, près de Bordeaux, va pouvoir rester en Gironde. Le religieux, accusé d'avoir tenu des propos pro-Hamas après l'attaque terroriste du 7 octobre, souhaitait renouveler son titre de séjour avant d'essuyer le refus de la préfecture. Une décision suspendue par le tribunal administratif, ce qui laisse donc un mois à la préfecture pour régulariser la situation. 

Accusé de propager des idées salafistes

Un soulagement pour le président de la mosquée de Pessac, pour qui le droit et la justice prévalents encore en France, où il vit depuis une trentaine d'années. Il avait déjà reçu un avis favorable de la commission d'expulsion de l'État en juin dernier. 

En 2022, il était toutefois accusé par Gérald Darmanin, de propager des idées salafistes. Assigné à résidence, il était donc sous le coup d'une procédure d'expulsion depuis le mois de mai en raison de publications sur Facebook, dans lesquelles il décrivait le Hamas comme un mouvement de résistance. Des propos dénoncés à l'époque par le ministre de l'Intérieur démissionnaire, mais qui n'ont pas empêché la justice de débouter la préfecture de Gironde dans ce dossier.