Appelés sur place mardi vers 8 heures, des gendarmes ont tenté en vain de maîtriser, à l'aide d'un pistolet à impulsion électrique, cet homme diagnostiqué "schizophrène en rupture de traitement", jugé menaçant et armé d'une fourche, selon une source au sein de la gendarmerie.
Alors qu'il continuait d'avancer vers les gendarmes, l'un d'eux a tiré, "en état de légitime défense", a affirmé cette source, qui ajoute que l'homme, grièvement blessé, est décédé un peu plus tard. Cet homme, âgé de 44 ans, n'avait jamais été condamné, a indiqué à l'AFP le parquet de Charleville-Mézières, confirmant qu'il souffrait de schizophrénie.
"Menaçant verbalement et agressif physiquement"
L'homme "s'est montré très menaçant verbalement et agressif physiquement" envers les gendarmes, a continué le parquet, confirmant qu'au moment des tirs, il tenait une fourche. Les trois tirs, dont un mortel, "émanent d'un seul gendarme", a ajouté le parquet.
"Les circonstances de l'usage de l'arme de poing par le gendarme sont vérifiées dans le cadre d'une enquête confiée à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN)" et "les faits de violences sur plusieurs gendarmes reprochés à la victime sont traités dans une enquête confiée à la section de recherches de Reims et à la brigade de recherches de Rethel", a indiqué le parquet.
Contactée par l'AFP, la préfecture des Ardennes "ne fera aucun commentaire" car les faits "font l'objet d'une enquête judiciaire".