Attaques contre le juge Gentil : amende requise en appel pour Henri Guaino

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Henri Guaino, député Les Républicains dans les Yvelines. © afp
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M.D avec AFP , modifié à
L'accusation a réclamé jeudi en appel une amende contre Henri Guaino pour ses attaques en 2013 contre le juge Gentil après la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. 

Il a fermement défendu sa "liberté d'expression imprescriptible". Mais cela n'a pas empêché l'accusation de requérir une amende contre lui. Henri Guaino a de nouveau fait face jeudi à la justice pour ses attaques en 2013 contre le juge d'instruction Jean-Michel Gentil suite à la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. 

Le rappel des faits. Au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy -qui bénéficiera ensuite d'un non lieu pour abus de faiblesse au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt, le 21 mars 2013, son ancien conseiller à l'Elysée avait multiplié dans les médias les attaques contre le juge. Il l'accusait entre autres d'avoir "déshonoré la justice".

Une amende de l'ordre de 3.000 euros. Henri Guaino avait été relaxé en première instance, le tribunal estimant que les limites admissibles de la liberté d'expression n'avaient pas été dépassées. Un point de vue que ne partage pas l'avocate générale de la cour d'appel de Paris qui demande une amende "de l'ordre de 3.000 euros". Pour elle, l'infraction est parfaitement constatée et les propos "extrêmement graves". 

"Droit à l'indignation". Face à cette accusation, le député Les Républicains des Yvelines a fait valoir sa "liberté d'expression imprescriptible" et son "droit à l'indignation". Et de s'étonner : "Y aurait-il une institution qui échapperait à la critique?"