Le 12 septembre dernier, Vladimir Ossetchkine, un réfugié politique russe vivant à Biarritz depuis 2015 et placé sur la liste des personnes recherchées par Vladimir Poutine pour avoir diffusé sur son site internet des vidéos de tortures et de viols dans une prison russe, est chez lui et s’apprête à diner avec ses enfants quand il aperçoit une lumière rouge, celle d’un laser qui se déplace sur les murs de son appartement. Il se sent clairement visé et couche toute sa famille au sol. "J'ai vu au-delà de la muraille, dans le balcon, dans le mur, le point rouge du laser dans notre appartement", explique-t-il à Europe 1.
Des coups de feux ont bien été tirés à proximité de son domicile
Pour Vladimir Ossetchkine, pas de doute, c’est un tueur envoyé par les services secrets russes. Selon les informations d'Europe 1, il y a bien eu des détonations ce soir-là, à proximité de son domicile, mais pour le parquet de Bayonne, rien ne prouve à ce stade qu’il s’agisse d’une tentative d’assassinat.
Alors, la justice étudie deux hypothèses : il pourrait s’agir soit de simples pétards, soit de coups de feu, mais tirés en l’air. En tout cas, ces faits sont pris très au sérieux par la DGSI, le contrespionnage français, qui est en contact régulier, depuis plusieurs mois, avec l’opposant russe.