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Comment le renseignement surveille les flux migratoires

Didier François et C.P.-R. - Mis à jour le . 1 min
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Photo d'illustration © AFP

Depuis janvier, le renseignement militaire français dispose d'un nouvel outil à la précision redoutable. En pleine crise migratoire, celui-ci peut notamment être utilisé pour repérer les migrants ou leurs passeurs.  

Derrière l'acronyme CRGI, pour "centre de renseignement géo-spatial interarmées", se cache le tout nouvel outil du renseignement militaire français. Inauguré à la mi-janvier, sur la base de Creil dans l'Oise, la France va mettre à disposition de l'Europe cet organisme doté des moyens les plus modernes.

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Sorte de "Google Earth" du renseignement. Car les spécialistes ne s'y trompent pas : c'est le dernier cri en matière de renseignement militaire. Une sorte de "Google Earth" du renseignement, qui permet de fusionner sur une carte interactive, extrêmement précise, tous les éléments recueillis par les différents capteurs : des images satellites, des interceptions électromagnétiques –les écoutes – et bien sûr, les renseignements d'origine humaine.

Mieux repérer les mouvements. Auparavant, les analystes devaient résumer cette énorme somme d'informations dans un rapport de papier de trois ou quatre pages. Désormais, ils synthétisent toutes ces données sur un écran d'ordinateur. Sur celui-ci, on peut zoomer ou dézoomer avec un effet de loupe dans l'espace, mais aussi dans le temps, de façon à visualiser les flux - que ce soient ceux de troupes ennemies ou de migrants.

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Cet outil précieux permet également de détecter des centres de commandement ou des repères de passeurs. Très visuel, très dynamique, il constitue une aide incomparable à la prise de décision.

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