Les recherches ont été élargies à toute la France et un nouveau numéro vert a été mis en place, après la disparition le 1er mars d'un adolescent de 16 ans, à Clarensac dans le Gard, a-t-on appris vendredi auprès du collectif "Antoine". Faute de piste probante, la procureure de la République de Nîmes Laure Beccuau a annoncé que les recherches étaient désormais élargies à l'ensemble de la France. Un nouveau numéro vert a également été mis en place par les enquêteurs pour toute personne ayant des informations sur cette disparition, le 0800.97.14.30, souligne le collectif qui s'est formé en solidarité avec la famille.
"Je reviens". Antoine Zoia a quitté son domicile le 1er mars, en milieu d'après-midi, sans ses papiers et sans son portable, disant simplement à son père et à son frère : "Je reviens". A 16H00, il achetait un briquet au bureau de tabac de la commune. "C'est à ce moment-là que les gendarmes perdent sa trace", rappelle le collectif. L'enquête est menée par la section de recherche de Nîmes. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nîmes pour "disparition inquiétante" le 11 mars dernier.
Antoine Zoia a disparu le 01/03. Son papa a contacté les #buralistes pour diffuser l'avis de recherche. Relayons ! pic.twitter.com/0PeVMYmgoc
— Les Buralistes (@LesBuralistes) 5 avril 2016
Un an après Lucas Tronche. Les environs de Clarensac, une zone de garrigue relativement accidentée, ont été fouillés en vain par les enquêteurs et des bénévoles. Lors de sa disparition, Antoine, né le 20 octobre 1999, mesurant 1,80 m, mince, cheveux châtains/roux, était vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat noir à capuche. La disparition d'Antoine est survenue près d'un an après celle de Lucas Tronche, un autre adolescent gardois de 16 ans, qui reste une énigme. Lucas avait quitté le domicile familial de Bagnol-sur-Cèze le 18 mars 2015.