Onze suspects dont trois mineurs ont été arrêtés ce mercredi par la police parisienne, après une série de vols en réunion dans des boutiques de grandes marques. En l’espace de deux mois, ce gang de suspects aurait commis six attaques, suivant le même mode opératoire : jouant sur leur nombre, les voleurs entraient dans les enseignes et se servaient directement dans les rayons avant de repartir sans payer, comme le montre la vidéo de leur dernier méfait. Le premier vol remonte au 3 octobre dans un magasin Moncler, rue des archives. Les voleurs s’étaient emparés de 15.000 euros de marchandise.
Le samedi suivant, c’est dans un magasin Prada qu’ils sont entrés pour voler des sacs à main. Même scénario, le samedi 17 octobre dans une autre boutique Moncler, boulevard Saint-Germain. Ce jour-là, onze malfaiteurs étaient entrés de force et avaient dérobé 27.000 euros de doudounes et autres t-shirts. Par la suite, ces mêmes voleurs auraient dévalisé deux fois une même enseigne Prada, rue de Grenelle, les 28 octobre et 18 novembre. La vidéo de leur dernière razzia a été diffusée sur les réseaux sociaux : vendredi dernier, ils avaient pénétré dans un magasin Moncler déjà dévalisé deux mois auparavant, emportant vestes, lunettes… Une quarantaine d’articles au total pour une valeur proche de 50.000 euros.
Des suspects identifiés grâce aux caméras et aux réseaux sociaux
A partir des multiples enregistrements de vidéosurveillance et d'un gros travail de recoupement, les policiers du 5e et 6e arrondissement sont parvenus à identifier onze suspects dont certains auraient participé à plusieurs de ces vols spectaculaires. Ce mercredi, neuf jeunes hommes âgés de 17 ans à 18 ans ont été interpellés et placés en garde à vue, un dixième s’est présenté spontanément aux policiers dans la matinée. La plupart de ces suspects vivent dans le même quartier du 20e arrondissement de la capitale.
Certains d’entre eux ont aussi été identifiés via leur profil sur les réseaux sociaux où ils n’hésitaient pas à poser en photo avec des articles volés. Des perquisitions ont été menées pour tenter de retrouver une partie du butin qui se chiffre à près de 150.000 euros d’articles volés.