Meurtre de Lina : l'autopsie du corps de l'adolescente a été réalisée, ses obsèques se tiendront vendredi

Lina
Les obsèques de Lina, disparue fin 2023 dans le Bas-Rhin, se tiendront vendredi prochain dans son village de Plaine. © FREDERICK FLORIN / AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : FREDERICK FLORIN / AFP
Alors que l'autopsie du corps de Lina, disparue fin 2023 dans le Bas-Rhin, a été réalisée ce week-end, les enquêteurs attendent désormais d'en connaître les résultats. En revanche, l'avocat de la mère de l'adolescente, Matthieu Airoldi, a indiqué ce lundi que les obsèques auront lieu vendredi prochain dans son village de Plaine. 

L'autopsie du corps de Lina, l'adolescente disparue fin 2023 dans le Bas-Rhin, a été réalisée et les enquêteurs attendent d'en connaître les résultats, a-t-on appris lundi de source proche du dossier. Les obsèques de Lina auront lieu vendredi dans son village de Plaine, a indiqué de son côté l'avocat de la mère de l'adolescente, Matthieu Airoldi, confirmant des informations des Dernières nouvelles d'Alsace (DNA). Près de 13 mois après la disparition de la jeune fille âgée de 15 ans, son corps a été retrouvé mercredi dans un cours d'eau à Sermoise-sur-Loire (Nièvre), dans une zone boisée et isolée, à plus de 400 kilomètres du lieu où elle s'était volatilisée, le 23 septembre 2023.

Le corps de Lina rendu à sa famille

Des analyses génétiques effectuées en urgence par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont permis de confirmer qu'il s'agissait bien du corps de Lina. Une autopsie, réalisée par l'IRCGN, devait permettre de déterminer les causes de la mort et si Lina avait ou non été victime d'atteintes sexuelles. Parallèlement, les DNA rapportent que le corps a été rendu à sa famille et que les obsèques de l'adolescente auront lieu vendredi à 14H00 en l'église de Plaine, le village où elle habitait. Lina sera inhumée dans le cimetière de la commune, "dans la plus stricte intimité des familles", selon le quotidien régional.

Lina a disparu alors qu'elle avait quitté son domicile pour se rendre à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante d'environ trois kilomètres. Elle devait prendre le train pour retrouver son petit ami à Strasbourg. Après des mois de recherches minutieuses, les enquêteurs étaient parvenus à identifier un véhicule, une Ford Puma, qui se trouvait sur les lieux au moment de la disparition. Des recherches actives ont été menées depuis l'été sur les traces de cette voiture, conduite par le principal suspect, Samuel Gonin. Celui-ci, âgé de 43 ans, ne pourra jamais répondre aux multiples questions qui restent en suspens : il s'est suicidé le 10 juillet chez lui à Besançon. Il n'a jamais été entendu par les enquêteurs dans ce dossier.