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avec AFP / Crédit photo : Maximilien Carlier , modifié à
Les urgences du centre hospitalier d'Armentières, dans le nord, ont été temporairement fermées dans la nuit de samedi à dimanche. En cause : une cyberattaque dont a été victime l'établissement de santé, sous forme de ransomware, a indiqué l'hôpital.

Le centre hospitalier d'Armentières, dans le Nord, a été victime d'une cyberattaque dans la nuit de samedi à dimanche, entraînant la fermeture temporaire des urgences, a indiqué l'hôpital dans un communiqué de presse. Vers 2H00, "le centre hospitalier d'Armentières a été victime d'une cyberattaque confirmée par l'impression de plusieurs messages de ransomware sur les imprimantes de l'établissement", a indiqué l'hôpital confirmant une information du journal La Voix du Nord.

Cellule de crise

Vers 3H00, "l'ensemble des PC a été déconnecté volontairement du réseau principal de l'hôpital par mesure de sécurité", a-t-il ajouté. La cellule de crise "a été déclenchée à 5H40, cette attaque impactant l'ensemble du centre hospitalier, les mesures ont été mises en œuvre pour assurer la continuité des soins dans les étages" et les urgences "ont été fermées par mesure de sécurité pour 24 heures".

"Un accueil est organisé pour assurer une parfaite réorientation vers les autres services d'urgence du territoire", a précisé le centre hospitalier, précisant que la situation sera réévaluée "toutes les 12 heures". Par ailleurs, "des investigations sont en cours" pour "établir un diagnostic". 

L'hôpital s'organise difficilement 

"Urgences fermées pour cyberattaque" peut-on lire devant le bâtiment. Une poignée de patients a dû être réorientée. Dans les couloirs, le personnel s'adapte avec des classeurs remplis de feuilles plutôt que des fichiers informatiques. "Ça engendre beaucoup de papiers, beaucoup de manutention, des geste inutiles, des choses retranscrites plus longues, tout réécrire. C'est ça qui est le plus embêtant", indique Florine Dubois, aide-soignante. Le retour à la normale n'est pas prévu avant plusieurs semaines.