Plusieurs voitures ont brûlé samedi en début de soirée devant le siège du journal Le Parisien, dans le 15ème arrondissement de la capitale sans que les immeubles alentours soient touchés, ont indiqué les pompiers.
Ce "feu conséquent" serait parti d'un véhicule avant de se propager à sept autres voitures à proximité et à une moto, a précisé un porte-parole des pompiers. De source policière, une voiture de particulier s’est en effet embrasée "pour une raison encore inconnue", et le feu s’est propagé aux autres.
Incendie devant Le Parisien et Les Échos : contactés, ni la PP ni les sapeurs-pompiers ne sont en mesure de se prononcer sur l’origine (accidentelle ou volontaire) du départ de feu pic.twitter.com/WaMdLfsGeF
— Jérémie Pham-Lê (@jpham_le) 29 décembre 2018
Une enquête en cours pour déterminer les causes. Avant 20h30, les pompiers avaient réussi à éteindre l'incendie, tandis que la station de métro à quelques mètres derrière était fermée. "Le feu est maîtrisé. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes", a twitté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner vers 20h.
Le feu est maîtrisé. Une enquête est en cours pour en determiner les causes. https://t.co/iGTljjPhYD
— Christophe Castaner (@CCastaner) 29 décembre 2018
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a tweeté "son soutien aux rédactions des journaux Le Parisien et Les Échos et aux riverains" qualifiant l'incendie d'"inadmissible".
Inadmissible. Tout mon soutien aux rédactions des journaux @le_Parisien et @LesEchos, et aux riverains. https://t.co/qZXYdVHDdr
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 29 décembre 2018
Pas de liens établi avec les "gilets jaunes". Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a pour sa part évoqué sur Twitter des "actes criminels". "S'attaquer à la presse procède de la haine des libertés", a-t-il tweeté alors que les autorités n'ont pas fait dans l'immédiat de lien avec la manifestation des "gilets jaunes", dont plusieurs groupes ont défilé dans ce quartier dans la journée. Ils avaient décidé de venir manifester au pied du siège de plusieurs médias pour dénoncer leur traitement de cette mobilisation, conspuant les "journalistes collabos".
S’attaquer à la presse procède de la haine des libertés.À quand des autodafés ? Condamnation totale de ces actes criminels. https://t.co/XrG1NU3xla
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 29 décembre 2018
"Pendant ce temps, des journalistes préparent le journal de demain". Stéphane Albouy, directeur des rédactions du Parisien, a expliqué qu'il "n'y avait pas de certitude sur l'origine" appelant à ne pas "tirer de conclusions hâtives". "L'enquête dira si c'est vraiment une coïncidence, après les insultes contre d'autres rédactions aujourd'hui... Pendant ce temps des journalistes préparent le journal de demain. Merci aux messages de soutien", a tweeté Pierre Louette, PDG du groupe Les Échos-Le Parisien.
7 voitures incendiées devant le siège de @LesEchos@le_Parisien arisien, l’enquête dira si c’est vraiment une coïncidence, après les insultes contre d’autres rédactions aujourd’hui...Pendant ce temps des journalistes préparent le journal de demain. Merci aux messages de soutien. pic.twitter.com/3Gs0XGnd22
— Pierre Louette (@LouettePierre) 29 décembre 2018