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Pédopornographie : 37 personnes interpellées dans l'Est de la France

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'enquête a été confiée à la police judiciaire. Image d'illustration.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire. Image d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP

Trente-sept personnes soupçonnées de "diffusion ou de téléchargement de vidéos et d'images à caractère pédopornographiques" ont été interpellées ces dernières semaines dans l'Est de la France, a indiqué la gendarmerie lundi. 

Trente-sept personnes soupçonnées de "diffusion ou de téléchargement de vidéos et d'images à caractère pédopornographiques" ont été interpellées ces dernières semaines dans l'Est de la France, a indiqué la gendarmerie lundi. L'opération a commencé le 19 novembre sur l'ensemble de la zone de défense et de sécurité Est, qui couvre deux régions (Bourgogne Franche-Comté et Grand Est), représentant 18 départements.

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"Plus de 270 enquêteurs dont 36 enquêteurs hautement qualifiés cyber"

"Au moins un suspect a été interpellé sur le ressort de chacun des 28 tribunaux judiciaires qui composent la zone de défense. La gendarmerie a déployé plus de 270 enquêteurs dont 36 enquêteurs hautement qualifiés cyber", a précisé la gendarmerie.

Trente-sept "auteurs présumés de diffusion ou de téléchargement de vidéos et d'images pédopornographiques ont été interpellés, plus d'un million de fichiers pédopornographiques ont été identifiés et les supports numériques saisis (60 ordinateurs, 290 supports de stockage externes, 27 téléphones portables, huit tablettes, quatre caméras) ont été exploités durant les gardes à vue des suspects", selon la même source.

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Des armes et des produits stupéfiants

En outre, des armes et des produits stupéfiants ont été saisis, en lien avec ces arrestations. Trente-deux personnes ont été déférées devant la justice et les parquets des différents tribunaux vont désormais décider des suites judiciaires. La gendarmerie souligne "l'effort de formation notable" et l'augmentation de compétences de ses personnels en matière de cyber investigations.

Le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) de la section de recherches de Metz a notamment participé à l'enquête, soutenu par les sections de recherche de Metz, Dijon et Besançon, ainsi que la section opérationnelle de lutte contre les cybermenaces de Colmar.

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Le C3N central à Pontoise a également appuyé les investigations. Une opération similaire avait déjà eu lieu en mars 2023 dans la région Grand Est, qui avait permis l'interpellation de 17 personnes.

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