Peu avant 20 heures, "une femme a regardé par l'œilleton de sa porte et a vu son ex, elle a déclenché le 'téléphone grave danger'", a relaté une source policière. "Les policiers ont dû faire usage de leur arme administrative après avoir été la cible de tirs d'arme à feu de la part de l'auteur", selon une autre source policière.
L'homme a été blessé par balle et était en arrêt cardio-respiratoire, d'après la première source policière. Un des fonctionnaires a été blessé par balle à l'avant-bras, d'après ces sources.
"Soutien aux policiers", répond Nuñez
"Soutien aux policiers intervenus suite au déclenchement d'un téléphone femme en très grand danger, qui ont dû riposter, après avoir été la cible de tir d'arme à feu, à Noisy-le-Grand", a déclaré sur X (ex-Twitter) Laurent Nuñez, préfet de police dont dépendent les départements de petite couronne parisienne.
Soutien aux policiers intervenus suite au déclenchement d’un téléphone ☎️ femme en très grand danger, qui ont dû riposter, après avoir été la cible de tir d’arme à feu, à #NoisyleGrand.
— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) February 7, 2024
Protéger toutes et tous, surtout les plus vulnérables, avec courage et abnégation, parfois au… pic.twitter.com/iZeAKUG8ZK
Le "téléphone grave danger" comprend un bouton d'appel d'urgence préprogrammé qui déclenche une intervention rapide des forces de l'ordre. Il est accordé par la justice à des femmes victimes de violences conjugales.
Le dispositif, expérimenté depuis 2009 en Seine-Saint-Denis, a été généralisé en 2014 au reste de la France, où sont aujourd'hui déployés près de 5.000 téléphones. D'après le dernier bilan publié par le ministère de l'Intérieur, 118 féminicides ont été recensés en 2022.