Des violences ont éclaté dans le Val d'Oise pour la deuxième nuit consécutive de mercredi à jeudi, donnant lieu à de nouvelles interpellations, a-t-on appris auprès de la préfecture. Les violences se sont produites sur les communes voisines de Persan, Beaumont-sur-Oise et Bruyères-sur-Oise.
Cinq gendarmes légèrement blessés au "cours d'affrontements". "A 4h30 jeudi, la situation était "calme", a déclaré le directeur de cabinet du préfet du Val-d'Oise, Jean-Simon Mérandat. Au cours de la nuit, neuf personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue pour des faits "d'attroupements armés, incendies volontaires et jets d'objets incendiaires sur les forces de l'ordre", a-t-il indiqué.
15 véhicules ont été incendiés et 35 feux sur la voix publique ont été recensés, ainsi que deux tentatives d'incendie, contre la mairie et une école maternelle de Beaumont-sur-Oise, a-t-il précisé. La situation a été "tendue de 22h30 à 4h30, mais maîtrisée grâce au robuste dispositif mis en place", a-t-il ajouté. Les violences impliquant 200 personnes selon Jean-Simon Mérandat se sont produites sur les communes voisines de Beaumont-sur-Oise, Persan et Bruyères-sur-Oise, où 180 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés. Les jeunes exigent de voir le corps de leur ami, et la famille devrait finalement y avoir accès.
La "situation est tendue mais maîtrisée". Ces violences font suite à la mort d'un jeune homme, Adama, 24 ans, lors de son interpellation par les gendarmes mardi après-midi. La "situation est tendue mais maîtrisée compte-tenu du dispositif robuste mis en place", a ajouté Jean-Simon Mérandat. 180 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés depuis mercredi soir, après un premier épisode de violences dans la nuit de mardi à mercredi. Cinq gendarmes avaient été légèrement blessés au "cours d'affrontements", selon une source proche des autorités, et les forces de l'ordre avaient essuyé des "tirs d'armes à plomb".
Neuf véhicules, dont deux de la police municipale, avaient été incendiés, selon la porte-parole de la gendarmerie nationale, et quatre bâtiments publics dégradés, dont la mairie de Bruyères-sur-Oise et une école de Beaumont-sur-Oise. Une personne avait été interpellée.