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Violente agression à Bordeaux : ce que l'on sait du profil du principal suspect

Stéphane Place, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP - Mis à jour le . 1 min

Lundi, une grand-mère et sa petite-fille de 7 ans ont été victimes d'une agression "d'une rare violence" à Bordeaux. Le suspect, un sans-abri de 29 ans connu des services de police, a été pris en charge à l'hôpital psychiatrique de la ville après que sa garde à vue soit levée, conséquence d'une expertise médicale qui préconise des soins psychiatriques.

Des images choquantes. Dans une vidéo, qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux ce mardi, une grand-mère et sa petite-fille de 7 ans à Bordeaux se font fait agressées par un sans-abri de 29 ans . L'homme a depuis été arrêté, mais sa garde à vue a finalement été levée et il a été hospitalisé en psychiatrie.

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Déjà connu des services de police avec 15 condamnations

L'information a été donnée ce mardi après-midi, conséquence d'une expertise médicale qui préconise des soins psychiatriques. Le suspect est très défavorablement connu des services de police avec un casier judiciaire qui fait état de 15 condamnations, principalement pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et les infractions routières. Né à Bordeaux, ce trentenaire placé sous tutelle, a résisté aux policiers de la BAC qui l'ont arrêté une heure seulement après l'agression de cette grand-mère et de sa petite-fille qui se trouvaient sur le pas de la porte et qui ont été suivies par l'agresseur dans l'entrée de l'immeuble. Les deux victimes ont ensuite été violemment projetées à l'extérieur, sur le trottoir, comme le montrent les images captées par le visiophone du bâtiment.

Mardi soir, le suspect, de nationalité française et qui a nié les faits devant les enquêteurs, a été pris en charge par l'hôpital psychiatrique Charles Perrens de Bordeaux. Il présente, explique le procureur de la République, des troubles du comportement majeurs en lien avec une pathologie psychotique et schizophrène. Ce sont les mots du communiqué qui ajoute qu'au moment des faits, il était, selon des proches, en rupture de soins. De son côté, la famille des victimes dénonce l'utilisation médiatique des images de l'agression. 

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