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Charles Luylier / Crédits photo : Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
En partenariat avec Europe 1, le magazine Capital publie un numéro intitulé "Spécial Immobilier, c'est le moment d'acheter !". C'est dans un contexte de baisse des taux que certains acheteurs voient leur prêt accepté pour acquérir un logement. Pourtant, les riverains restent méfiants. Europe 1 s'est rendue à Toulouse pour les rencontrer. 

La crise immobilière est-elle derrière nous ? C'est enfin la baisse des taux d'intérêt et la baisse des prix dans les grandes villes : moins 3% à Lyon et Nantes et moins 2% à Marseille pour le prix du mètre carré. On pourrait donc croire qu'il y a alignement des planètes pour un regain d'activité, tous les feux semblent donc être passés au vert. Sauf qu'en ces temps incertains, ce n'est pas aussi simple que cela. En partenariat avec Europe 1, le magazine Capital publie un numéro intitulé "Spécial Immobilier, c’est le moment d’acheter !".

"Un contexte de baisse des taux"

En un an, les prix de l'immobilier ont baissé de 1,3 %. C'est peu, mais suffisant pour attirer les curieux devant les agences et leurs annonces : "Pour l'instant, on regarde la vitrine, on a vu que les taux baissaient mais on ne rentre pas encore", explique cette citadine. Cette frilosité n'a pas échappé à Thierry Valty, agent immobilier. "Ça ne se bouscule pas au portillon, les gens ont peur. Ceux qui ne pouvaient pas acquérir un logement il y a trois ou quatre mois voient leur prêt accepté aujourd'hui. Une famille avec un revenu de 4.000 euros peut obtenir une enveloppe de 15.000 euros supplémentaires." 

Des clients sans doute échaudés par les nombreux refus de prêt ces dernières années. Alors, avant d'approcher un agent immobilier, ils préfèrent aller voir les conseillers bancaires comme Renaud Duchon qui les rassure sur une éventuelle baisse des taux. "Certaines personnes avaient reporté des achats avec la hausse des taux, et aujourd'hui à l'instant T, on est plutôt dans un contexte de baisse des taux" explique-t-il. Cependant, il n'y aura pas de miracle, si la baisse des taux se poursuit, les prix de l'immobilier vont mécaniquement remonter.