Le gros lot pour les JO, mais pas seulement. À moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, de nombreux propriétaires espèrent louer leurs biens pendant les Jeux Olympiques, avant de le vendre. À Paris par exemple, il est possible de proposer en location touristique son appartement jusqu'à 120 nuits par an. Ils pourront donc mettre à disposition leur appartement une trentaine de nuits seulement, du 26 juillet au 11 aout 2024 et du 28 août au 8 septembre (Jeux Paralympiques) à des touristes prêts à débourser 19.100 euros en moyenne pour un appartement estimé à 457.000 euros, soit un 2-3 pièces, non négligeable ! Mais ce n'est pas la seule raison...
Les prix pourraient bondir de 25% !
Autre bénéfice pour les propriétaires concernés : l'"effet JO" sur les prix de l'immobilier de la ville hôte dans l'année qui suit. Un phénomène observé depuis plus de vingt ans : après les JO de Tokyo en 2021 le mètre carré a pris 22%, 24% à Londres en 2012 ou encore 14% à Athènes en 2004. La moyenne se situe autour de 17% d'augmentation.
En 2016 à Rio, "l'effet JO" a même permis de stopper la baisse des prix que la ville connaissait depuis cinq ans ! Une véritable lueur d'espoir pour ceux qui veulent vendre un bien parisien, alors que le mètre carré a perdu 4,5% en un an dans la capitale.
Les Parisiens comptent donc surfer sur la vague JO pour se constituer un beau pactole avant de vendre leur logement à prix d'or. Une aubaine en pleine crise de l'immobilier : les demandes de prêts ont fondu de 52% en un an (source : CSA-Crédit logement), les capacités d'emprunt sont en chute libre (-30%) et les banques réclament aux acheteurs un apport plus conséquent.