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Plombé par l’immobilier, le patrimoine des Français en chute libre, après huit années de croissance

Barthélémy Philippe . 1 min
Le patrimoine économique national est détenu à 80% par les ménages.
Le patrimoine économique national est détenu à 80% par les ménages. AFP / © Damien MEYER

Après huit années de croissance, le montant global de la richesse nationale détenue par les ménages, les administrations publiques et les entreprises, a enregistré une chute d’environ 4% l’année dernière. Cette tendance est la conséquence de la crise qui touche le secteur de l'immobilier.

Le patrimoine économique des Français décroche. Le montant global de la richesse nationale détenue par les ménages, les administrations publiques et les entreprises, principalement composé de biens immobiliers et financiers, a enregistré une chute d’environ 4% l’année dernière, après huit années de croissance. Concrètement, cette tendance est l'effet de la crise qui touche le secteur immobilier.

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Le patrimoine économique national détenu à 80% par les ménages

La forte hausse des taux d’intérêts a mis l’activité immobilière quasiment à l’arrêt. Les ménages ont préféré reporter leur projets et cet affaiblissement de la demande a fait baisser les prix. Or le patrimoine économique national est détenu à 80% par les ménages et c’est en grande partie de l’immobilier. 

“La baisse de la richesse est principalement due à la baisse des prix, et non pas la baisse des actifs possédés. Le patrimoine d’un ménage propriétaire a chuté parce que les prix de l’immobilier ont baissé. Mais il n’a pas perdu son logement”, explique Jean-Cyprien Heam, responsable de la division synthèses générales des comptes à l'Insee.

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Cette baisse a néanmoins été amortie par le rebond des actifs financiers, notamment les produits d’épargne, favorisés, eux, par la hausse des taux d’intérêts. Et côté immobilier, la timide reprise du marché a toutes les chances de revaloriser le patrimoine économique national dès la fin de l’année. D’autant plus que la construction est presque à l’arrêt, ce qui favorise en temps normal la hausse des prix.