Mais qui accroche des guirlandes de slips à Poligny ? Cela fait une semaine que des guirlandes de sous-vêtements planent au-dessus de la tête des habitants de cette ville du Jura. Tous les matins, ils se réveillent avec de nouvelles guirlandes mais impossible de savoir qui monte les accrocher.
"C'est vraiment bien fait !". Le mystérieux "gang des slips" agit dans l'ombre. Les guirlandes sont suspendues la nuit dans la plus grande discrétion et aucune revendication n'a filtré. De quoi alimenter les discussions chez Laetitia, la coiffeuse, qui trouve le mode opératoire sacrément culotté. "En face de mon salon, je peux déjà en compter au moins cinq. C'est vraiment bien fait ! Ils montent assez haut, les guirlandes sont accrochées plus haut qu'un lampadaire entre deux arbres. Les slips, culottes et caleçons sont retenus par des pinces à linge", décrit-elle.
Capitale du slip ? "Les touristes qui passent pour rejoindre les pentes de ski s'arrêtent pour prendre des photos. Mais on n'a aucune idée de qui fait ça ni pourquoi. Pour l'instant ça nous fait plus rire qu'autre chose mais on verra comment ça se terminera…", s'interroge Laetitia. Le slip comme nouvel argument touristique après le comté et le vin jaune ? La mairie semble y croire puisqu'elle a pour l'instant décidé de ne pas décrocher les guirlandes. "Personne n'a rien revendiqué, et tout le monde a un avis. Certains savent mais ne disent rien !", indique la municipalité au Parisien. "Ce genre d'action ne fait de mal à personne et fait parler de Poligny. Nous sommes la capitale du comté, mais on peut devenir aussi celle du slip !"