L'INFO. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu'un de ses chefs, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date, dans un communiqué diffusé dimanche par l'agence privée mauritanienne en ligne ANI.
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Mort de deux chefs d'Aqmi. Selon ce texte, Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont "morts sur le champ de bataille en défendant la "Oumma" (communauté musulmane) et la charia islamiques (loi islamique)" dans le nord du Mali. Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi. Mohamed Lemine Ould El-Hassen fut porte-parole de l'organisation jusqu'à sa désignation en novembre 2012 comme chef de la katiba (unité combattante) "Al-Fourghan" et était considéré comme "l'idéologue religieux" de l'organisation jihadiste, d'après l'ANI.
Pas de précisions sur la date. Aucune date n'a été précisée mais selon le Tchad et la France, dont des militaires combattent des jihadistes dans le nord du Mali depuis janvier, Abou Zeïd a été tué fin février dans l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien.
Paris avait confirmé. Fin mars 2013, le président François Hollande avait "confirmé de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février", avait annoncé samedi l'Elysée dans un communiqué. "Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", avait ajouté la présidence de la République.