En Espagne, mobilisée mercredi contre l’austérité comme le reste de l’Europe, plus personne n’est épargné par la crise. Alors que le taux de chômage dépasse les 25%, même ceux qui ont encore un emploi ont été contraints d’accepter ces derniers mois des baisses de salaire. C’est le cas de José Luis Dies, 33 ans, traducteur, rencontré par Europe 1. Sa fiancée, professeure des écoles, "gagne dans les 800 euros par mois".
"Moi, je gagne dans les 1.200 euros, donc cela 2.000 euros à deux. C’est 30% de moins qu’il y a 4 ans et nous devons payer un loyer de 800 euros", a-t-il confié, ajoutant : "avec cette crise, on est obligés de renoncer à certains projets". Et notamment celui d’avoir un premier enfant. Car dans un contexte économique aussi délicat et anxiogène, il est difficile pour José Luis et sa compagne d’envisager l’avenir avec confiance.