Publicité
Publicité

Comment la Mer Rouge s’est ouverte

Rémi Duchemin - Mis à jour le . 1 min
© ALLOCINE

Des scientifiques pensent savoir comment les eaux se sont ouvertes devant Moïse et les siens.

C’est l’un des épisodes les plus célèbres de l’Ancien Testament, l’un des plus mystérieux aussi, relaté dans l’Exode: Moïse ouvrant la mer Rouge pour permettre au peuple hébreu de fuir l’Egypte vers la Terre Promise, avant que les eaux ne se referment sur l’armée égyptienne, lancée à la poursuite des fuyards. L’énigme a toujours fasciné les scientifiques, soucieux de trouver une explication rationnelle là où la Bible parle d’intervention divine. Plusieurs hypothèses ont été avancées, dont celle d’un tsunami.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Des chercheurs du National Centre for Atmospheric Research et de l'université du Colorado, à Boulder pensent avoir trouvé la solution. Ils sont parvenus à recréer virtuellement le miracle grâce à un modèle informatique. Selon ces scientifiques, un vent puissant, au-delà des 100 kilomètres par heure, soufflant pendant près de 12 heures, aurait pu faire refluer les eaux, créer un passage en terre, et ainsi ouvrir un passage à Moïse et ses compagnons. Le tout pendant quelques heures à peine, ce qui expliquerait aussi l’anéantissement des poursuivants.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Regardez cette simulation :

En revanche, la scène ainsi expliquée n’aurait pas pu se produire sur la Mer Rouge, trop large et trop profonde, mais plus probablement dans le Delta du Nil, près d’une langue de mer où l’eau est peu profonde. Les scientifiques parient sur le lac Tanis, au Nord de Suez. Cette hypothèse pourrait même s’accorder avec la Bible. Traditionnellement traduite par Mer Rouge, l’expression "Yam Suf", qu’on trouve dans le Livre saint, signifie littéralement "mer des roseaux". Et les abords du lac Tanis étaient recouverts de cette plante.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Voilà donc le mystère résolu, selon ces scientifiques. Il reste cependant à expliquer le passage évoquant "les eaux se dressant en muraille à (la) droite et à (la) gauche" des Hébreux en fuite.