"Nous ne sommes pas totalement équipés pour assurer tous les jugements", a estimé le président ivoirien, Alassane Ouattara, vendredi matin sur Europe1, expliquant que "les crimes de sang et crimes contre l'humanité seront jugés par la Cour pénale internationale".
"Le juge décidera [du sort de Laurent Gbagbo, NDLR], mais à mon avis il y a tellement d'éléments accablants qu'il lui sera difficile d'échapper à la prison", a déclaré le président ivoirien, précisant qu'"il a déjà tous les droits pour sa défense, ses avocats étaient avec lui hier, et cela continuera".