Rassurez-vous, l'idée n'a été émise qu'en Finlande pour l'instant. Là-bas, le fisc a révélé mercredi à la radio-télévision publique Yle qu'il examinait une nouvelle piste pour accroître les recettes: la taxation des fruits du travail non rémunéré.
L'administration a indiqué qu'elle visait en particulier le troc de services, que ce soit celui proposé par des entreprises d'économie solidaire qui ont créé une monnaie virtuelle pour assurer les échanges, ou celui plus informel entre voisins.
"Si l'électricien et le charpentier du coin participent chacun à la construction de la maison de l'autre, la valeur du travail effectué est déjà importante. Ce serait extraordinaire qu'aucun de ces travaux ne soit imposé", a expliqué un expert du fisc, Sami Varonen. Il a ajouté que ce n'était pas un obstacle s'il n'y avait pas un seul euro d'échangé: "La valeur doit être déterminée et déclarée afin d'être imposée".