La politique européenne et notamment les inquiétudes liées à l'euro joueront un rôle clé dans le résultat de l'élection présidentielle en Finlande début 2012, bien que n'y étant pas du ressort direct du chef de l'Etat, estiment les politologues.
"La ligne de démarcation entre les candidats s'établit en grande partie sur la politique européenne", explique le professeur de sciences politiques Tuomo Martikainen, de l'Université d'Helsinki. C'est, selon lui, un thème "très cher aux électeurs autour duquel il est en outre facile d'évaluer la position des candidats".
A un peu plus de trois semaines du premier tour, prévu le 22 janvier (2e tour le 5 février), le favori du scrutin est le candidat conservateur représentant le parti de la Coalition nationale, Sauli Niinistö, qui est un fervent défenseur de la monnaie unique européenne.