Elle veut rester prudente. Florence Cassez a réagi mardi sur Europe 1 à l’annonce de la nouvelle : le ministère de la Justice mexicain a admis une mise en scène de l'arrestation de la Française en 2005, qui purge une peine de 60 ans de prison.
"Je ne dirai pas que cela me soulage. Au contraire, cela m’énerve plus qu’autre chose", s’est exclamé la jeune femme. "Je suis la seule finalement à avoir dit la vérité depuis le départ", a-t-elle ajouté. Florence Cassez, 35 ans, a toujours affirmé avoir été arrêtée dans la matinée du 8 décembre et tenue au secret jusqu'à l'aube du lendemain, pour la fausse arrestation en direct assortie de la libération de victimes d'enlèvement.
"Aujourd’hui, j’ai besoin qu’on prenne position autour de moi, que cela avance". "J’espère que cela ne restera pas un mensonge de plus qu’on va essuyer avec le temps".
"Un bon élément entre les mains"
La jeune femme a exprimé l'espoir "qu'il y ait des actions qui soient menées par rapport à ce mensonge des autorités". Selon elle, le président de la République a "plus que jamais (...) un bon élément entre les mains".
La justice mexicaine a reconnu lundi que la police avait menti sur les circonstances de l'arrestation de la Française. Les journalistes mexicains avaient cru couvrir en direct l'interpellation de Florence Cassez et de son ex-compagnon Israël Vallarta le 9 décembre 2005, alors qu'il ne s'agissait que d'une mise en scène, la véritable arrestation ayant eu lieu auparavant.