Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G8 ne mentionnent pas le sort du président syrien Bachar al Assad dans leur communiqué final publié mardi, qui se borne à appeler à la fin des violences en Syrie et à la tenue de pourparlers de paix "aussitôt que possible". Dans leur communiqué, les membres du G8 précisent qu'ils restent déterminés à trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" et comprenant toutes les parties au conflit. Ils sont également d'accord pour organiser à Genève une conférence de paix sur la Syrie dès que ce sera possible.
"Nous sommes très inquiets de la menace grandissante du terrorisme et de l'extrémisme en Syrie", ont par ailleurs indiqué les dirigeants dans leur communiqué final, déplorant "la nature de plus en plus sectaire du conflit" dans ce pays. Ils appellent ainsi les autorités syriennes et l'opposition à s'engager à démanteler toutes les organisations affiliées à Al Qaïda. Ils s'engagent aussi à fournir une aide humanitaire de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) pour la population syrienne.